Pour compléter les billets commencés sur les amis Alcanter de Brahm (Marcel Bernhardt) et Émile Straus. Je donne aujourd'hui la bibliographie de la revue
Le Nouvel Écho, 1892-1894
Nouvel Écho, Revue littéraire & dramatique illustré bi-mensuelle. Puis Journal bi-mensuel. Puis Nouvel Écho illustré, journal littéraire & dramatique.
Directeur : Émile Straus. Secrétaire de la rédaction : Alcanter de Brahm.
Gérant : Eugène Agnus, puis Marcel Bernhardt [Alcanter], puis J. Pradelle.
Aux lecteurs
Le Nouvel Écho, organe essentiellement esthétique, se consacre exclusivement à la critique littéraire, dramatique et artistique, ainsi qu'à l'actualité. Il est ouvert à tous les fervents de l'art, à tous les Jeunes, dont les œuvres présentent un véritable intérêt, sans distinction d'école. Son unique devise est :
Pour l'Art.
N° 1, 1er janvier 1892
R. Rieti : Le Jour de l'an, Romance.
Léo Trézenik : La Femme aux clous.
Émile Straus : Deux amis (A suivre).
Alcanter de Brahm :
Courte épître (
A Emile Straus, mon seul ami).
Alcanter et
Saint-Jean : Les Lamentations de M. Deibler - Au Ministère (Chansons).
Marcel Bernhardt : Chronique parisienne.
Saint-Jean : A l'Orchestre.
Un Petit Banc : Paris-Concerts.
Joinville : A travers les livres.
Pépin d'Ars : Tablettes artistiques.
Un Sifflet : Les Soirées du
Nouvel Écho (à la Taverne du Rat Mort : Ernest Renan « empéché », Alcanter, Saint-Jean, Léo Trézenik, Armand et Albert Charpentier, Léon Morris, Léon Lacault, Ernest Gatget, J. Belon, Ernest Gégout, Eug. Agnus, Cruon du
Petit Caporal, G. Dauville du
Courrier du Soir, Léon Friedlander, Schnerb, Rodolphe Salis senior, Jehan de Sivry, mesdames B. Le Clerc, Alice M. B..., Louise de Voucoux, Médée Pern..., etc.).
[L'article d'Alcanter de Brahm sur Emile Straus publié dans le N° 22, nous apprend que c'est Émile Straus qui se cache sous le pseudo de Saint-Jean] N° 2, 15 janvier 1892
Oeil-de-Lynx : Express-Silhouettes. Nos collaborateurs : Alfred Duquet (Historien).
Alfred Duquet : Il Signor Freycinetto à l'Académie.
Marcel Bernhardt : Chronique parisienne.
Emile Straus : Deux amis (Suite). Lettre inédite de Victor Hugo à Alexandre Dumas père sur son fils. Block-Notes.
Gynandre : Lettres Attiques (Les Revues et l'Avenir du Café-Concert. - Théâtre d'Ombres et Revues Littéraires).
Saint-Jean : A l'Orchestre (
Chat Noir, etc).
Un Petit Banc : Paris-Concerts (Annonce au
Concert des décadents de la
Chasse aux étoiles, mystère ésotérique d'Alcanter de Brahm, illustré par Gatget et Carpentier).
Joinville : A Travers les livres et les revues (Chronique d'
Une Honnête femme d'Armand Charpentier.).
G. D. et
Pépin d'Ars : Tablettes artistiques.
Un Sifflet : Echos et Soirées (Mardi, 26 février, 3e dîner et soirée lacustre [appelées
Dîners Lacustres, ses agapes d'artistes, réunissaient les collaborateurs de la revue, sous la présidence, ou non, d'une personnalité, on verra que la petite équipe du
Nouvel Écho, tentera d'y inviter des collègues d'autres journaux et revues, mais que très vite les dîners reprendront leur caractère intime.]).
N° 3, 1er février 1892
Djinn-Baoull : Télephonics-interviews sur la censure (satire, « réponses » fantaisistes de « Renan, « Péladan », « Goncourt », « Moréas », « Bruant », « Y. Guilbert », « E. Gégout et Malato », « Salis », « Straus », « Willette », etc), suivi d'une chanson d'Alcanter et Saint-Jean, Les Malheurs d'un censeur. Veglione : Potins Niçois (Lettre à Willy). Marcel Bernhardt : Chronique parisienne (La Censure et les poursuites contre Le Courrier Français). Alcanter de Brahm : Camée (poème). Alcanter et Saint-Jean : Chansons littéraires (Au Mirliton), suivi d'un extrait de Chansons poilantes, illustrée (La Marche des Croque-Morts, avec la musique d'Alcanter et Julien Paul), puis Le Comité de vigilance. Alcanter et Saint-Jean : A l'Orchestre. Memento des premières. Un Petit Banc : Paris-Concerts. Joinville : A travers les revues (avec, entre autres, signalés dans La Revue des Journaux et des Livres, Lettre au rebut nouvelle d'Emile Straus, Hanna, légende slave d'Alcanter de Brahm, et dans le Fin de Siècle la 1ère publication des Croque-Morts). Pépin d'Ars : Tablettes artistiques. Sifflet : Échos et Soirées (3e dîner lacustre : Avec Ernest Renan comme président et « presque toute la rédaction du Nouvel Écho »).
N° 4, 15 février 1892
Félix Fénéon : Express-Silhouettes – Nos collaborateurs : Willy.
Willy : Anas.
Edmond Haraucourt : Résignation (poème).
Marcel Bernhardt : Chronique parisienne (La censure encore avec le
Fin de Siècle condamné et
Jean Lorrain pour ses articles du
Courrier français).
Émile Straus : Deux amis (Suite).
Alcanter et
Saint-Jean : 1 extrait de
Chansons poilantes, illustrée (
Marche des Calicots, avec la musique).
Saint-Jean : A l'Orchestre (Théatre des Marionnettes de Bouchor,
etc).
Un Petit Banc : Paris-Concerts (
Alcanter au Chat-Noir,
La Chasse aux étoiles, du même, au
Concert des Décadents).
Joinville : Revue des livres.
Djinn : Dans les Revues et les Journaux (Dans le
Journal d'Alsace,
Jeune médecin, d'Émile Straus, 1ère étude d'une série de
Profils médicaux). .
N° 5, 1er mars 1892
Charles Malato : Express-Silhouettes – Nos collaborateurs : Ernest Gegout.
Ernest Gegout : C'est un fou.
Claude Couturier : Le Château du mensonge (poème).
Marcel Bernhardt : Chronique parisienne.
Emile Straus : Deux amis (Suite).
Alcanter et
Saint-Jean : 1 extrait de
Chansons poilantes, illustrée (
Ministère naturaliste, avec la musique).
La Bonne à tout faire et l presse (extraits d'articles sur la pièce, scandaleuse, d'Oscar Méténier et Dubut de Laforest).
Willy : Richepinade.
Saint-Jean : A l'Orchestre.
Un Petit Banc :
Paris-Concert.
Willy : Revue des Livres (
L'écornifleur de Jules Renard).
Djinn : A travers les Revues.
Veglione : Le Carnaval de Nice. Block-Notes (Troisième dîner lacustre, samedi, 20 février, au restaurant La Pérouse, sous la présidence de Willy « avait été invité, par faveur spéciale, à ce banquet, M. Léopold Colette, nouvel abonné, et clerc de notaire à Châtillon-sur-Loing, dont le plus grand mérite consiste à payer des absinthes à ses collègues pour les faire jaser, et collectionner les timbres-postes. » Léopold était le frère de Colette, né en 1866).
("Depuis le 15 février M. Eugène Agnus n'est plus gérant ni administrateur de la revue il est remplacé par Marcel Bernhardt". Alcanter de Brahm : « Un acteur, nommé Brunais (avec un n), s'en prend à moi au sujet d'un entrefilet de vinaigre paru dans notre dernier numéro. Ce monsieur veut vider la querelle à coups de poing et non par les armes. Je revendique donc, à dater de ce jour, la paternité de l'article incriminé, et fais juge tous mes confrères sur un cas qui, si l'on s'en souvient, valut à Philippe Garnier certains désagréments. Enfoncé, Coquelin ! » Note du numéro précédent : «
La Revue des Variétés continue le cours de ses succès, grâce au talentueux artiste ! Brunnais, à qui l'on a confié la riche panne. Vu dans la salle le peintre Gatget, venu dans le fol espoir de se faire payer ses dessins. Il ne sait pas, l'insensé, que panne et panné ne font qu'un. »
N° 6, 15 mars 1892
Maurice Boucher : Express-Silhouettes – Nos collaborateurs : Edmond Haraucourt. Edmond Haraucourt : Les Anges (poème). Émile Straus : Deux amis (Suite). Willy : A bâtons rompus. Marcel Bernhardt : Chronique parisienne (socialisme, monuments parisiens). Pépin d'Ars : Tablettes artistiques. Alcanter et Saint-Jean : La Messe des oiseaux (Chanson, illustrée. A la toute gentille Amedée Pernette, Souvenirs. Musique de R. Rieti.). Saint-Jean : A l'Orchestre (Willy signe le cpte-rendu de L'Etoile-Rouge d'Henry Fèvre). Un Petit Banc : Paris-Concert. Léo Trezenik : Les Quais de demain. Willy : La Vie d'artiste de Ch. Moreau-Vauthier. Un Sifflet : Echos et Soirées. Entrefilet signé Jim Smiley (nom d'un personnage de Willy).
N° 7 du 01 avril 1892
Un article sur Bernard Lazare et Maurice Pottecher,
Henry Maugis (personnage de Willy) laisse sa place à
Henry Gauthier-Villard, Henry Maugis reprend la plume pour le Post Scriptum. Sur B
onne-Dame d'Estaunié est signé
. Guy-Mayniel : Porel-Parfouru. Marcel Bernhardt : Chronique parisienne (le Chat Noir). Willy : Le Salon des Indépendants. Léo Trezenik : Les Quais de demain. Alcanter et Saint-Jean : Les Académiciens (Chanson, illustrée par Gatget). Saint-Jean : A l'Orchestre ( « aux dernières goguette du Chat Noir, l'exquis et joyeux chansonnier Jules Jouy, dans l'Exemple, son neveu Alcanter (la Dynamite), [...]). Un Petit Banc : Paris-Concerts. Djinn : A travers les Revues (La Revue des journaux et des livres : Alcanter de Brahm vient d'y « prendre » la chronique « Paris-Boulevard », Émile Straus y donne une étude sur Willy « Croquis de Jeunes ». « La Tribune de Marseille a incorporé dans ses rangs l'immense Alcanter de Brahm », « Le Journal d'Alsace, avec un intéressant sous-sol de première page, ordinairement signé Émile Straus. » « Un groupe de littérateurs, désireux de fonder une revue mensuelle en participation, demande des adhérents. Écrire à M. Louis Lormel, 6, rue du Val-de-Grâce – Rédaction, le dimanche de 3 à 5 heures du soir. Le titre ? »). Un Sifflet : Échos et soirées (« Lunch Lacustre chez Magny, lundi dernier, en attendant le dîner mensuel du 2 avril, sous la présidence de Willy. Étaient présent de fait et de cœur : Henri Maugis, Émile Straus, Alcanter de Brahm, Léo Trézenick, etc... L'élément féminin exclu, sauf Gynandre, qui nous promet un venimeux article. » Une lettre de Camille Mauclair à propos d'un article où il se défend d'avoir voulu « attaquer l'honneur de M. Henry Gautier-Villars » dans une note parue dans Les Essais d'Art Libre, il répondait à un article signé «Jeanne ».) On remarque que les chroniques Échos et Soirées, A Travers les Revues, A l'Orchestre ou Paris-Concert, ne perdent jamais une occasion de signaler les écrits de Straus ou Alcanter, la publicité de Willy y est aussi particulièrement bien faite.
N° 8, 15 avril 1892
Émile Goudeau : Bohémienne. Alfred Duquet : Monsieur Viaud à l'Académie Française. Émile Straus : Contes chagrins - Le Petit Pierrot. Alcanter et Saint-Jean : Ballade des joyeux bohèmes d'antan (poème). Préface de Willy aux Chansons Poilantes d'Alcanter et St Jean. Marcel Bernhardt : Chronique parisienne (L'Année Fantaisiste de Willy, Guy Mayniel). Saint-Jean : A l'Orchestre, et Alcanter de Brahm sur le Théâtre d'Art (Les Noces de Sathan de Jules Bois, 1er chant de l'Iliade de Méry et Melnote (controverse avec Méry), Vercingétorix de Schuré, La Passion d'Haraucourt). Un Petit Banc : Paris-Concerts. Gynandre : Lettres Attiques, Les Parasites du Théâtre et de la Littérature. Djinn : A Travers les Revues (La Revue des Journaux et des Livres : « l'immense Alcanter de Brahm (dolicho, toujours) y traite de la Débâcle avant la lettre et pour se faire bien voir des éditeurs »). Pépin d'Ars : Tablettes Artistiques. Sifflet : Echos et Soirées. Henry Maugis : Une Grue merveilleuse. (Les Lacustres donnés leur dîner mensuel chez la mère Lévy, sous la présidence de Willy qui vient de publier L'Année Fantaisiste, présents : Straus, Alcanter, Léon Lacault, Gabriel Cruon du Petit Caporal, « qui fonde, le 1er mai, l'Armée Française » )
N° 9, 1 Mai 1892
Joseph Desgenêts : Express-Silhouettes – Nos collaborateurs : Georges Rodenbach. Georges Rodenbach : Au Béguinage. Émile Straus : Lenéka et Grisez-droz deux poètes. Henry Maugis : Floréal (Poème, à propos d'un livre d'Armand Silvestre). Alcanter de Brahm : Le Poète subversif. Marcel Bernhardt : Chronique parisienne (Théâtre et anarchie). Alcanter et Saint-Jean : A la lutte (Chanson, A Jean Lorrain). Léo Trézenik : Les Quais de Demain. Willy : Sur un livre d'Edouard Dubus, Quand les Violons sont partis. Alcanter et Saint-Jean : A L'Orchestre. Un Petit Banc : Paris-Concerts. Djinn : A Travers les Revues (Reviens sur la chronique « antibourgeoise » d'Alcanter, Paris-Boulevard, dans la Revue des Journaux et des Livres. La Paix a reproduit la préface de Willy pour les Chansons poilantes). Pépin d'Ars : Tablettes Artistiques. Un Sifflet : Échos et Soirées (Le sixième Lacustre a gardé son caractère intime, Willy y émerveilla une jeune fille, le septième de ces dîner, sera plus confraternel, des invitations sont envoyées aux « rédactions ». Succès des Chansons poilantes, parution d'une seconde édition. Aux goguettes du Chat Noir Alcanter avec la Marche des Calicots et la Noce, (dédiée à Jules Jouy, est rappelé 3 fois.)
N° 10, 15 mai 1892
Émile Blémont : Le Premier aveu (Poème). Alcanter de Brahm : L'Histoire de Maxion. Émile Straus : Contes Chagrins - Villa à vendre. Henry de Braisne : Le Nuage (Poème). Marcel Bernhardt : Chronique parisienne. Pépin d'Ars : Tablettes Artistiques (Salon du Champ de Mars) . Djinn : A Travers les Revues. Saint-Jean : A l'Orchestre (« A bientôt l'ouverture du Jardin de Paris t les charmantes soirées sous les grands marronniers des champs-Elysées. On y entendra la toute gentille Suzanne Raphaël, dont le répertoire très varié servira peut-être à signer le traité de paix entre Alcanter et Bruant, ses deux préférés. ». Léo Trézenik : Les Quais de Demain (Dithyrambes sur l'Année fantaisiste de Willy) . Alcanther de Brahm et Un Sifflet : Echos et Soirées (Alcanter donne la liste des journaux et revues ayant consacré quelques lignes aux Chanson poîlantes, il continue la polémique avec Jules Méry : « - M. Jules Méry de l'En Dehors, bien connu depuis l'aventure du Théâtre d'Art pour se ganter de velous dès qu'il a commis quelque sottise, se permet de sortir du domaine de la discussion littéraire pour entamer les questions à fleur de peau. J'ai l'honneur de prévenir ce mendigot souffreteux, qui devait être à l'ombre, que s'il continuait à s'égarer dans cette voie dangereuse, l'ex-cuirassier Alcanter de Brahm se chargera de le ramener dans le droit chemin, par les procédés en vigueur dans le véritable monde de la presse, dont il me paraît totalement ignorer les usages. » Un Sifflet annonce le septième dîner lacustre pour la deuxième quinzaine de mai, sous la présidence d'Émile Goudeau. Le dîner « sera ouvert, sur invitation collectives adressées à tous nos confrères ». Malgré sa seconde édition, il reste des exemplaires de la première édition des Chansons poilantes, les 5 exemplaires sur Japon sont épuisés, ont souscrits pour 1 des trente exemplaires sur Hollande : MM. Gabriel Hemerdinger, P.-A. Mendès, L.[éopold] Colette, L. François, J. Ducret, E. Delarue.)
N° 11 1er juin 1892.
Nouvelle couverture par
Léon Lebègue, passe de 50 cts à 25 cts.
Willy : Express-Silhouettes – Nos collaborateurs : Léo Trézenik.
Léo Trézenk : Le Faiseur de miracles.
Jacques Madeleine : La Belle aube – Un Doux soir (Poèmes).
Emile Straus : Contes chagrins - Cheval de réforme.
Alcanter. de Brahm : Les Lilas (Poème).
Marcel Bernhardt : Chronique parisienne.
Saint-Jean : A l'Orchestre. Un Petit Banc : Paris-Concerts. Djinn : A Travers les Revues (Le Journal d'Alsace publie La Débarquée d'E. Straus). Alcanther de Brahm et Un Sifflet : Echos et Soirées (Le banquet du
Nouvel Echo, (7e Lacustre), chez Wepler, sous la présidence d'Emile Goudeau, seule la direction du
Nouvel Echo et le dessinateur Fernand Piet était présente, encore un coup de patte à Jules Méry, Alcanter demande réparation à Jules Méry pour des entrefilets de l'
En Dehors, témoins : Arthur Bernède et Albert Dubarry. Méry refuse sous prétexte qu'Alcanter « n'a pas assez de littérature » l'incident est clos. Dans la lettre envoyée par les témoins à Méry et la réponse d'Alcanter publiées ici on apprend qu'Alcanter est rédacteur en chef de L'
Armée française. Un Sifflet termine la liste des journaux et revues ayant annoncés la publication des Chansons Poîlantes).
N° 12, 15 juin 1892
Claude Couturier : Dans la Fournaise par Théodore de Banville. Henri Malo : Le Torrent (A mon ami le sculpteur Niederhausern). Émile Straus : Contes chagrins - Golo s'amuse. Alcanter de Brahm : Ballet du retour d'amour (Poème). Alcanter de Brahm : La mort du poète. Marcel Bernhardt : Chronique parisienne (notamment sur Le Policier d'Oscar Méténier, qu'il déteste tout comme Bruant). Alcanter et Saint-Jean : A l'Orchestre. Le Petit Banc : Paris-Concerts. Le Manuscrit de Bergerat (Chanson). Pépin d'Ars : Tablettes artistiques (Salon du Champs de Mars). Djinn : A Travers les Revues (La Revue des Journaux et des Livres, on revient encore sur la chronique d'Alcanter en soulignant que « cette revue s'imprègne du souffle bienfaisant du Nouvel Echo », signale dans La Revue Bleue, le Carnet d'un officier bavarois d'Henri Gauthier-Villars). Revue des Livres : Brunettes de Jacques Madeleine par E. Straus. Comic Salon de Willy par Alcanter. Un Sifflet : Echos et Soirées (Le huitième dîner Lacustre redevenu intime aura lieu le 20 juin, Alcanter y chantera des chansons inédites. Louis Ganne après avoir conduit la Marche Lorraine devant le Président, confie à Alcanter et Straus la traduction en poésie de cette marche.)
N° 13, 1er juillet 1892.
Edmond Haraucourt : Romance (poème). Emile Straus : Croquis - Nuit d'Hiver, Nuits d'été, Les Femmes-auteurs. André Lénéka : Odor di Femina. Alcanter de Brahm : Contes chagrins - Soeur Maria. Marcel Bernhardt : Chronique parisienne. Les Bienfaits de la « Débacle » (revient sur le Joujou Patriotisme de Gourmont. Le duel Mayer-Morès). La Cuisse à Verlaine non signé (Au poète A. F. Cazals). Un Petit Banc : Paris-Concert (la musique de Charles de Sivry, chantée par Mlles J. Robert, Savigny et G. Martye, indique le chemin des attractions nouvelles du terrain Buffalo Bill). Djinn : A Travers les Revues (Le Journal d'Alsace publie « un intéressant Salon Alsacien dû à notre directeur ». « Les Entretiens : Lire dans Notes et Notules la manière dont cette revue exécute le pleutre Méry. » Au Mercure la chronique « sentencieuse » de Ch. Merki sur les Chansons pilantes, allusion à l'Eléphant de Merki. Paris à table publie Golo s'amuse de Straus). Un Sifflet : Echos et Soirées ( collaboration prochaine annoncé d'Alphonse Allais « le spirituel fantaisiste du Gil Blas », « A la suite de dissentiments littéraires, M. Gauthier-Villars a fait parvenir à notre directeur sa démission ». Huitième Dîner Lacustre : Fernand Piet, Léon Lacault, Willy, Léo Trézenik, E. Straus, A. de Brahm, Paul Mendès, Albert Dubarry, Arthur Bernède, etc.)
N° 14, 15 juillet 1892.
Claude Couturier : Le Vin. La Bière. Le Cidre. Émile Straus : Contes chagrins - Autour d'un cercueil. Alcanter de Brahm : Sonnets. Maurice Bouchet : Bonté divine. Marcel Bernhardt : Chronique parisienne. Léo Trézenik : Les Quais de Demain (Barbey d'Aurevilly, Théâtre. Vamireh de Rosny). Alcanter et Saint-Jean : A l'Orchestre. Un Petit Banc : Paris-Concerts. Pépin d'Ars : Tablettes artistiques (Le Salon d'été). Echos balnéaires. Djinn : A Travers les Journaux et les Revues (Courrier Français : Alcanter de Brahm y donne un Paris-Boulevard. E. Straus publie dans La Revue des Journaux et des Livres, un conte : Autour d'un cercueil, Alcanter y continue sa rubrique Paris-Boulevard. Pour le Mercure de France, Merki, encore est dénigré. ) Echos et soirées (Annonce la collaboration d'Oscar Méténier et Dubut de Laforest après en avoir dit le pire, il deviennent « heureux auteurs » « confrères et maîtres », de Marcel Capy, de Feure au Nouvel Echo. Alcanter de Brahm était accompagné de Jeanne d'Arcourt, à qui sont dédiés Les Lilas, poème d'Alcanter paru dans le n° 11, « très en beauté » au Salon d'été).
N° 15, 1er aout 1892.
Jacques Madeleine : Livre d'heures d'amour. Henry de Braisne : L'Enfant s'en est allé (Poème). Émile Straus : Instantanés de Paris, Reporters. Charles Fuster : L'Amour (Poème, extrait d'un recueil intitulé Le Cœur). Alcanter de Brahm : Contes chagrins - La reconnaissance. Marcel Bernhardt : Chronique Parisienne : Le livre se meurt, le livre est mort. Alcanter et Saint Jean : Un mot sur Bruges-la-morte de Georges Rodenbach. Un Petit Banc : Paris-Concert. Djinn : A Travers les Journaux et les Revues (« La Revue du XXe siècle – Cette excellente publication prend une extension de plus en plus considérable en Alsace ». La Revue des Journaux et des Livres, Alcanter y signe ses chroniques de La Bourboule. Paris à Table, « quotidien du plus haut intérêt » Collaborateurs : Willy, Trézenik, Straus et « son Alcanter ego ». Dans L'Ermitage, H.S. « en chimie : hydrogène sulfuré ; pouah ! Quelle odeur en se vocable » n'a sans doute pas parlé de façon assez bienveillante des Chansons poilantes et de la dernière plaquette de Jacques Madeleine, Brunette). Un Sifflet : Echos et Soirées (Émile Straus quitte La Bourboule pour Cauterets, remplacé par Nicolet alias Lionel Meyer. « notre sympathique confrère du Gaulois » « Les Lacustres renvoient à septembre leur prochain dîner, sous la présidence de Pierre Loti »).
N° 16, 15 août 1892.
Jacques Madeleine : La Mensongère – Ses deux âmes (Poèmes).
Jacques Madeleine : Livre d'heures d'amour.
Emile Straus : Glanes et flâneries (« pour l'excellent directeur du
Journal d'Alsace M. Gustave Fischbach ») (à suivre).
Guy de Téramond : Sonnet du Macchabée repêché.
Marcel Bernhardt : Chronique Parisienne (Zola et la
Débacle).
Alcanter de Brahm : A l'Orchestre.
Alcanter de Brahm : Tablettes artistiques – Association d'artistes.
Un Petit Banc : Paris-Concert.
Alcanter : Les Livres : Dubut de Laforest
Conte pour les Hommes.
Djinn : A Travers les Journaux et les Revues (Le Journal d'Alsace publie les « oeuvres complètes » d'Emile Straus. Dans
Paris à Table : avec « les quatre mousquetaires de l'école Parisienne, Willy en tête, Saint-Jean en queue ». Une note d'E[mile]. S[traus]. Annonçant les chronique de Bayreuth par Willy au journal
Le Temps.
Un Sifflet :
Echos et Nouvelles (Nouvelles sur la station pyrénéenne de Cauteret, où villégiature Straus, son théâtre, ses hôtels).
Une petite lettre (de Willy à Alcanter sur Julien Leclercq, « il ne veut lui répondre », sur la querelle Willy/Leclercq voir :
Quand ils se battent.)
N° 17, 1er septembre 1892.
Alfred Duquet : La Vérité dans l'histoire par Zola. Jules Perrin : Soir – Voiliers (Poèmes).Emile Straus : Glanes et flâneries (suite). Misères d'artistes lettre à Lucien Perrin pour La Mort des gueux par Jules Roques, un article déjà publié dans le Courrier Français. Alcanter de Brahm : Sosthène à grévin Deux décadents (histoires vraies). Marcel Bernhardt : Chronique Parisienne – Les décorations. Saint-Jean : A l'Orchestre (« Alcanter vient de tirer quatre actes du roman de Dubut de Laforest, Morphine, destiné au Théâtre-Libre. Il met aussi la dernière main à un acte intitulé Honneur, en collaboration avec le joyeux Willy, et au Deux amis, deux actes auquel votre serviteur est loin d'être complètement étranger »). Un Petit Banc : Paris-Concerts. Les Livres (Marcel Bernhardt : Le Coeur de Charles Fuster. Emile Straus : La Fin des dieux de Henri Mazel). Djinn : A Travers les Journaux et les Revues. (« Paris à Table, mis à l'index par le Dîner de Paris, sous le prétexte fallacieux du sémitisme d'Alcanter de Brahm ; non mais riez donc un peu, et, ce qui est plus grave, de sa pornographie. » La Grande Revue donne des vers d'Alcanter de Brahm.) Un Sifflet : Échos et Soirées (Le neuvième dîner Lacustre quitte le Dîner de Paris, pour la Taverne du Nègre, il aura lieu le 10 septembre)
N° 18, 15 septembre 1892
Annonce du Nouvel écho à ses Lecteurs : veut devenir hebdomadaire, annonce la collaboration de Zola. Annonce La Page des Jeunes, un concours de proses et de poésies. Rédaction : rue Cassette, 19. A partir du 1er octobre le Nouvel Echo, nouveau format, se vendra au prix de 10 cts.
Emile Blémont : Nuits d'été (Poème). Ch. de Sivry : La Harpe. Alcanter de Brahm : L'Angelus (poème). E. Straus : Glanes et flaneries (suite et fin). Marcel Bernhardt : Chroniques Parisiennes (Celui qui comprend, contre Gourmont qui avait écrit Celui qui ne comprend pas, et au passage Merki, attaques qui continuent pour Merki dans la chronique du livre de Durand-Dahl, Chansons de Zig à Zag, parlant des chansons satiriques de Durand-Dahl :« feront bien rire les bourgeois, mais je suis sur que les cordes violonesques de M. Charles Merki en ont crevé de dépit, le jour de la réouverture de L'Eldorado » et pour Gourmont dans la chronique A travers les journaux et les Revues où l'on peut lire : « Je serais injuste de ne pas signaler dans les Essais d'Art Libre, le spirituel dialogue : Le Platonicien, signé Julien Leclercq. C'est d'une verve étourdissante et qui désarme les plus cruels ennemis. Qui va répondre à Celui qui n'est pas compris, ô de Gourmont ? Peut-être est-ce déjà fait ? » (1) ) Alcanter de Brahm : Les Livres, Dubut Laforest, L'Abandonnée, Reine de joie de Victor Joze (couv. De Lautrec). Saint-Jean : A l'Orchestre. Un Petit Banc : Paris-Concerts. Alcanter et Saint-Jean : Chansons poilantes 2e série. Vos bons petits amis. Djinn : A Travers les Journaux et Revues (Collaboration de Saint-Jean à Paris à Table). Un Sifflet : Echos et Soirées (9e Dîner Lacustre avec Bernède-Stéphana, Cortambert, Paul Mendès, Fernand Piet, Maurice Bouchet). Annonce à nouveau de la collaboration de Zola, mais aussi de Paul Alexis.)
(1) Celui qui ne comprend pas a paru dans le numéro 7 des Essais d'art libre, d'août 1892, le texte est reprit, modifié, dans le Chemin de Velours (1902).
N° 19, 1er octobre 1892.
Alcanter de Brahm : L'Esprit de Paris. Courteline : Express silhouette – Nos Collaborateurs : Jacques Madeleine. Jacques Madeleine : Raison (Poème). Un Sifflet : Echos et Nouvelles (A partir du 15 octobre la Rédaction déménage 8, rue de Saint-Pétesbourg. (place de l'Europe) Alcanter de Brahm reste visible à son domicile 19 rue Cassette de 10 h. à midi. Collaborations annoncées : Courteline, Pierre de Lano, Jules Roques. Annonce le mariage de Léon Dechamps avec Mlle Grigny. 10E dîner Lacustre, 8 octobre) Emile Straus : Conte au gosse, Monsieur Prude. Saint-Jean : A l'Orchestre. Un Petit Banc : Paris-Concerts. Djinn : A Travers les Journaux (Annonce l'arrivé du Journal, où vont écrire tous les auteurs importants, le lancement du Journal fut un événement. On peut lire : « Signalons tout d'abord l'apparition du Journal, qui s'annonce par une formidable réclame et promet une lutte fort mouvementée avec l'Echo de Paris et le Gil Blas, dans lesquels a été pris le noyau de la rédaction. Citons, parmi les collaborateurs de cette nouvelle feuille littéraire et artistique, sympathique du Nouvel Echo : Oscar Méténier, Pierre de Lano,Allais, etc. Le clan des arrivistes anarchistes n'y est pas oublié, grâce à Bernard Lazare, Remy de Gourmont et Paul Adam, ces trois intrépides en chambre. » La Revue des Journaux et des livres publie un portrait d'Alcanter de Brahm par J. Belon et une étude de Saint Jean. Le Courrier Français publie une interview du directeur du Nouvel Echo, Emile Straus, par Brandimbourg et un portrait par J. Belon. Rouen-Artiste publie un poème, L'Absinthe d'Alcanter de Brahm, dédié à Verlaine). Le Moumin : Petit courrier dramatique (Alcanter de Brahm et Arthur Bernède viennent de terminer un acte, intitulé L'Absolution, qu'ils destine à L'Odéon, ils préparent Le Ménestrel une pièce en vers libres, les deux encore, rendront compte des concerts Lamoureux et Colonnes dans le Voltaire et le Pays sous la rubrique : Rapport du contrôleur.). *** : Spectacles de la Quinzaine.
Comic Salon de Willy illustré par Christophe est offert en prime gratuite du Nouvel Echo.
N° 20, 15 octobre 1892.
Marcel Bernhardt : Chronique de la Quinzaine - Renan et Zola. Henry de Braisne : Prométhée. La Jeunesse (A Alcanter de Brahm) (Poèmes). Un Sifflet : Echos et Nouvelles (10e dîner Lacustre du Nouvel Echo, dans les salons de la maison Bruneau, Alfred Duquet, André Lenika, Arthur Bernède « bicycliste bien connu » de la Cocarde et du Pays, Maurice Bouchet, « le prolétaire » de la Revue Socialiste, dessinateurs : Léon Lebègue, L. Lacault, Fernad Piet, Marcel Capy, Fern. Besnier. Georges Brandimbourg du Courrier français, Lucien Cortambert dit le barbu de la Revue Moderne, Alick Bollas, Paul Mendès, Arthur Bernède au piano, Alcanter, Emile Straus, dont le portrait figure dans Paris à table. Annonce la mort d'Aurier. Mort de la mère de Camille de Sainte Croix.) Page des Jeunes : « La faiblesse du concours ne nous ayant pas permis l'insertion des oeuvres qui nous ont été envoyées, nous remettons à des temps meilleurs cette tentative littéraire ». Georges Brandimbourg par lui-même. Emile Straus : Jules Roques. Alcanter de Brahm : L'Avenir du Café-concert : I Eden-Concert et les Vendredis classiques. Saint-Jean : A l'Orchestre. Un Petit Banc : Paris-Concerts. Les Livres : Pau, souvenirs et impressions de M. de Chrouschoff par Emile Straus. Le Moumin : Petit Courrier dramatique. Djinn : A travers les Journaux (Revue des Journaux et des Livres publie La Légende de Sita d'Alcanter, et « d'ici peu, donnera la biographie de notre directeur, Emile Straus, accompagné de son portrait »). *** : Spectacles de la Quinzaine.
N° 21, 1er novembre 1892.
Marcel Bernhardt : L'Esprit de Paris (Chronique frimée). Un Sifflet : Echos et Nouvelles (Banquet anniversaire de la Revue Moderne, sous la présidence de Clovis Hugues. Incident Franco Russe : Une Honnête femme d'Armand Charpentier envoyé en Russie fut découpé au canif par la censure, puis, invendus renvoyé à Paris.). Claude Couturier : Les Heures blanches (Poème). Emile Straus : A los Toros (nouvelle). Alcanter de Brahm : L'Avenir du Café-concert : II Le Concert parisien. Saint-Jean : A l'Orchestre. Carnet du Pompier. Emile Straus : Les Livres (Un beau monde d'Oscar Méténier. Complices d'Hector Malot). Le Moumin : Petit Courrier dramatique.
N° 22, 15 Novembre 1892.
Marcel Bernhardt : Chronique de la Quinzaine (Répétition générales).
Un Sifflet : Echos et Nouvelles (Annonce la collaboration de François Coppée. 11e Banquet Lacustre, Willy, Gabriel Mourey, Lucien Muhlfeld, Pierre Veber,).
André Lénéka : A celle qui passe (Poème).
Emile Straus : Le Chercheur d'âmes (nouvelle).
Alcanter de Brahm : Express-silhouettes -Émile Straus, directeur du Nouvel Écho.
Alcanter de Brahm : L'avenir du Café-concert : L'Eldorado et la Scala.
Saint-Jean : A l'Orchestre.
Un Petit Banc : Paris-Concerts. Carnet du Pompier.
Djinn : A Tavers les Journaux (
Instantanés de Route d'Emile Straus dans le Journal
d'Alsace et la Revue du XXe siècle prépare une série d'articles sur les artistes et dessinateurs du même Straus. Willy dans
Paris à Table,
Chat Noir, Bleuet, Parti National..
La Revue du XXe Siècle prépare une série d'étude d'Emile Straus sur des artistes et dessinateurs.
La Revue des Revues considère à tort le
Nouvel écho comme une revue de jeune. Attaques contre Gourmont, Lazare, Vallette, pour leurs participation au
Journal...).
Le Moumin : Petit Courrier dramatique.
*** : Spectacles de la Quinzaine.
N° 23, 1er décembre 1892.
Alcanter de Brahm : Chronique de la Quinzaine. Cénacles et Caboulot (I - Rive droite) [Chat Noir]. Echos et Nouvelles (3e expo. des peintres impressionnistes et symbolistes chez le Barc de Boutteville. « Le très brillant » Bal des Incohérents au Casino de Paris, « sous l'oeil maciavélique de l'excellent Jules Lévy. Les Five o'clock du mercredi au Nouvel Echo. Trézenik collabore à la Patrie et à la Faridondaine) Emile Straus : Bord de la Seine (Nouvelle). Un Nouveau : L'Atelier Cormon (dessin de Colaço). Les Galerie de l'Odéon par Joinville et Alcanter de Brahm. Saint-Jean : Socque et Cothurne. Carnet du Pompier. Djinn : Les Philibus d'après demain (Une étude de Gabriel Mourey sur les Lacustres dans le Gil-Blas. A propos de la Revue des Revues, qui ne parle pas du Nouvel Echo, une nouvelle attaque contre Gourmont : « entre les pollutoires exultations de Rémy de Gourmont en les Essais d'Art Libre [...] et la prose des honnêtes gens, le choix n'est pas douteux. » Dans la Revue du XXe siècle ).
N° 24, 15 décembre 1892
Au lecteurs : Annonce du changement du rythme de parution, deviendra hebdomadaire dès janvier 1893, la première page sera illustrée d'un dessin.
Alcanter de Brahm : Chronique de la Quinzaine : Cénacles et Caboulot (II - Rive droite. Suiete et fin) (Chat Noir,Bruant, Les Ambassadeurs, Les Roches Noires, Le Clou, La Grande Pinte, La Butte, etc). Un Sifflet : Echos et Nouvelles (Annonce le banquet des anciens éléves du lycée Chaptal, présence d'Alcanter de Brahm, qui y fait une allocution au nom de la jeune littérature. 7 décembre, Five O'clock du Nouvel Echo. Dernier Banquet Lacustre, étaient présent Duquet, Emile Blémont, Henry de Braisne, Pierre de Lano, Paul Plan, du Gymnase, Paul Franck, rédacteur en chef du Mascarille, Henri Malo, Arthur Bernède, Ed. Plisson, les dessinateurs : Guydo, Fernand Piet, Léon Lacault, Henri Beisson, le décorateur, Falco, Jacotot, etc.). Emile Straus : Ces Bons éditeurs [nouvelle sur l'édition et notamment Lemerre et ses comptes d'auteurs]. Alcanter et St Jean : Noël. Saint-Jean et L'Homme au Gibus : Socque et Cothurne. L'Homme au Gibus : Au Théâtre Libre. Pépin d'Ars : Tablettes artistiques. Un Petit Banc : Paris-Concerts. Djinn : Les Philibus de demain. Djinn : Dernières nouvelles. (« Reçu d'un confrère la carte suivante : Pierre Véber / Syndic délégué à la liquidation de la Revue Blanche, Ennemi personnel de M. Henry Bauer ; contenant une protestation indignée contre tous liens de parenté avec l'auteur d'Assuréus. Dont acte. La parole est maintenant à M. René Véber ». Les chroniques de Willy au Parti National. Prochainement, paraitra, l'Absolution, pièce en un acte, d'Arthur Bernède et Alcanter de Brahm. « A la librairie Delagrave, vu au catalogue des livres d'étrennes les Bons Enfants, par Henry Gauthier-Villars, préface de Rachilde. »). Le Pompier de service : Carnet du pompier (7e concert Colonne, « Willy très collet-monté »)
Deuxième année Nouvelle série, N° 25, dimanche 1er janvier 1893.
Dessin de de Feure en 1ère page. Alcanter de Brahm : Paris-Boulevard - Etrennes Panamistes. Clovis Hugues : Baudelaire (Sonnet). Djinn : Nos secrétaires de théâtre (Lionel Meyer, secrétaire général des Nouveautés). Arthur Bernède et Alcanter de Brahm : L'Absolution avec préface d'Emile Straus (Pièce, à suivre). Michel Zévaco : Profil directorial, Jules Roques. Willy : Propos de Will...y et de théâtre. Saint-Jean : Socque et Cothurne. Le Pompier de service : Carnet du Pompier. Un Petit Banc : Paris-Concerts (12e bal de l'association amicale des anciens élèves du collège Chaptal, billets en vente au bureau du Nouvel Echo). Spectacles de la semaine.
Publicité pour la Revue du XXe Siècle, échos du pays d'Alsace-Lorraine et revue universelle, directeur Louis Zorn, à Mulhouse (Alsace), les abonnements et les annonces sont reçus aux Bureaux du Nouvel Echo, 8, rue de Saint-Pétersbourg (1).
N° 26, 8 janvier 1893.
Dessin : La vie impressionniste par Marcel Capy. Alcanter de Brahm : L'Esprit de Paris - Autres étrennes (Pour « Bernard Lazare, un rasoir », pour « Remy de Gourmont, le Code du duel et le Manuel du soldat en campagne », pour « Jean Lorrain un anneau pour ses fiançailles avec Marie Krynsinska », pour « Emile Straus, un exemplaire en peau du Train d'Alsace », et pour Alcanter « Bains de son, par Willy »). Claude couturier : Les Voutes (Poème). Emile Straus : Instantanés de Paris. Arthur Bernède et Alcanter de Brahm : L'Absolution (suite). Saint-Jean : Socque et Cothurne. Un Petit Banc : Paris-Concerts. Joinville : Un Livre par semaine (L'Embarquement pour ailleurs de Gabriel Mourey). Djinn : Les Philibus d'après demain (La Chronique artistique direction d'Armand Tillet, rédacteurs du Nouvel Echo collaborant : Couturier, Madeleine, Willy, Haraucourt, Fernand Piet, M. Capy, Alcanter de Brahm pour Paris-Concert et Straus pour la Revue des Revues « Gare aux symbolistes ! ». Alcanter écrit dans le Monte-Carlo. Straus est attaqué par M. de Lys auteur des Femmes dans la littérature, dans la Revue des journaux et des livres. Straus sur Bartholdi dans la Revue du XXe siècle. Dans la Revue Bleue, un conte de Noël de Henry Gauthier-Villars.) Un Sifflet : Echos et Nouvelles (Marcel Capy devient directeur artistique du Nouvel Echo). Spectacles de la semaine.
N° 27, 15 janvier 1893.
Dessin : La Vie Impressionniste par Marcel Capy. Alcanter de Brahm : Paris-Boulevard : Les Bals travestis sous le second-empire. Georges Falco : Cauchemar (Poème). Emile Straus : Instantanés de Paris – Les noces ! Les noces ! (A suivre). Djinn : Nos secrétaire de théâtre : Léon Carré (Secrétaire général du Vaudeville). Arthur Bernède et Alcanter de Brahm : L'Absolution (suite). Saint-Jean : Socque et Cothurne. Le Pompier de service : Carnet du Pompier. Joinville : Un Livre par semaine (Les Amours rurales par Charles Bourget). Djinn : Les Philibus d'après demain (Dans Le Courrier français une étude de Willy sur Alcanter de Brahm, avec portrait par Belon.) Un Sifflet : Echos et Nouvelles (13e Dîner Lacustre, chez Bruneaux, à l'occasion de l'anniversaire de la fondation du Nouvel Echo. Présents : Willy, Saphus Klaussen « traducteur de Baudelaire en langue ibsénienne », Lenéka, le dessinateur de Ber, Lugné-Poe, Arthur Bernède, Guy de Téramond, Léon Lebègue, Marcel Capy, Belon, Alcanter, Straus, etc.) Spectacles de la semaine.
N° 28, 22 janvier 1893.
Dessin de Job en 1ère page : L'Ouvreuse du Cirque d'été perpétrant les Bains de Sons. Alcanter de Brahm : Encore les Femmes-auteur (« pour Madame de Lys » voir entrefilet précédent sur M. de Lys attaquant Straus). Emile Goudeau : La Beauté (poème). Emile Straus : Instantanés de Paris Les Noces, les Noces ! (suite). Arthur Bernède et Alcanter de Brahm : L'Absolution (suite). L'Homme au Gibus : Socque et Cothurne. Le Pompier de service : Le Carnet du Pompier. Joinville : Un livre par semaine : Bains de Sons par l'Ouvreuse du Cirque d'Eté. Djinn : Les Philibus d'après demain : (Willy parle des Lacustres dans La Faridondaine. Emile Straus vient de se voir confier La Chronique Parisienne de la Revue du XXe Siècle.) Spectacles de la semaine.
N° 29, 29 janvier 1893.
Dessin de Falco en 1ère page. Alcanter de Brahm : Paris-Boulevard : Au Théâtre-Libre. E. Matrat : Départ (Poème). Arthur Bernède et Alcanter de Brahm : L'Absolution (Fin). Djinn : Nos secrétaire de théâtre : M. Petitjean secrétaire de l'Association Artistique. Saint-Jean : Socque et Cothurne. Le Pompier de service : Carnet du Pompier. Joinville : Un Livre par semaine (Une soirée de Racine par Ch. Fuster et Noël Bazan). Djinn : Les Philibus d'après-demain (Dans le Journal d'Alsace, Emile Straus publie, Evolution artistique. Alcanter de Brahm éreinte Le Mirliton et le Chat Noir dans la Chronique Artistique). Un Sifflet : Echos et Nouvelles (Le 14e Dîner Lacustre aura lieu le samedi 4 février, chez Bruneaux). Spectacles de la semaine.
N° 1, mars 1894. Bureaux 231, rue Championnet.
Lucien Cortambert et Alick Bollas : Ironie, Roman mondain. Ernest Beauguitte : L'Innocent (Poème). Léo Trézenik : La Pancarte. Emile Straus : Socque et Cothurne (L'Assomption de Hannele Mattern de Gerhard Hauptmann, Au Dessus des forces humaines de Bjornson, L'Araignée de Rachilde, etc). Le Tambour de ville par Blem : le dîner de la Revue Moderne pour son onzième anniversaire et le 3e de la Société littéraire et artistique de Paris sous la présidence d'Henri Becque, étaient présent : Louis Martin, Lucien Rivière, Lucien Cortambert, Henri Malo de la Revue du Nord, J. Manin, Charles Fuster, Charles du Rouvre, le « chansonnier arriviste » Alcanter de Brahm, « l'aéronaute » Georges Bans, etc. N° 44 de la Revue du XXe Siècle (Arthur Bernède, Saint-Jean, Georges Bans, Ernest Fleury, Pierre de Lano, Emile Straus, etc). Annonce de la parution de L'Assassinat de la Vieille Dame de Léo Trézenik chez A. Charles, chez le même éditeur le Dictionnaire de l'Argot fin de siècle de Charles Virmaître avec une préface de Trézenik et une lettre de Sarcey, imprimé par l'imprimerie du Nouvel Echo (l'imprimerie Championnet). « La tradition des banquets du Nouvel Écho va être renouée, sous le titre de : Banquets des Pompiers littéraires. Le premier banquet aura lieu en mars. »
[Le gérant, qui était jusqu'alors Alcanter de Brahm, devient J. Pradelle. La revue est imprimé chez Lambert, Epinette et Cie, 231 rue Championnet (Epinette et le véritable nom de Trézenik). Il n'est pas donné d'informations sur le directeur ou le rédacteur en chef de la revue. Ce 1er et dernier numéro (?) d'une nouvelle série du Nouvel Echo avec Emile Straus avec pour imprimeur et collaborateur Trézenik, semble bien avoir écarté « le chansonnier arriviste » Alcanter de Brahm (rappelons qu'Alcanter est l'auteur non seulement des Chansons poilantes mais aussi du roman L'Arriviste).]
Alcanter de Brahm dans Livrenblog : Alcanter de Brahm La Critique. Une enquête sur le droit à la critique. 1896. Esthétique de la langue française par Alcanter de Brahm. Émile Straus par Alcanter de Brahm. Alcanter de Brahm au Chat Noir.
Émile Straus dans Livrenblog : Ubu Roi par Martine et Papyrus. Alfred Jarry et Le Théâtre des Pantins. L'Almanach du Père Ubu par Martine. Le Père Ubu dans La Critique. Les Jours et les Nuits d'Alfred Jarry par Émile Straus. Émile Straus, quelques documents. Émile Straus par Alcanter de Brahm.
(1)
Le Nouvel Écho fusionnera avec
la Revue du XXe siècle, pour donner la
Revue de l'Est. Je donnerais prochainement des informations sur ces revues, on y retrouvera outre Straus et Alcanter, Georges Bans et Georges Besançon, qui fonderont la revue
La Critique et l
'Omnibus de Corinthe.
Bibliographies de revues dans Livrenblog :
Revue L'Image, bibliographie complète et illustrée.
Bibliographie de la revue Le Beffroi (1ère partie), (2e partie), (3e partie), (4e partie).
Bibliographie illustrée et complète du journal Le Pierrot (1ère partie), (2e partie), (3e partie), (4e partie).
La revue Palladienne de 1 à 10 .
Les Contemporains A. Le Petit F. Champsaur.
La Revue des Lettres et des Arts 1867-1868.
La revue Matines. 1897-1898.
Le Bambou, Bibliographie illustrée.
Le Carillon. 1893-1894La Revue d'Art. 1896-1897.
Les Gerbes. Revue littéraire bimensuelle. 1905 - 1906.
Le Feu, Marseille, 1905-1906.La Rose Rouge, 1919. Cendrars, Salmon, Carco.
La Revue Contemporaine, Lille. 1900 - 1902
Le Thyrse. 1897.
La Cité d'Art et L'Art et l'Action. 1898 - 1899.
L'Idée Moderne 1894-1895.
La Poésie Moderne, 1882.
La Basoche 1884-1886.
La Pléiade. 1886 et 1889. L'Aube Méridionale 1898-1899.
L'Élan littéraire 1885-1886.
L'Effort Libre, 14 numéros, 1911-1914.