jeudi 22 mars 2007

FRANTZ JOURDAIN LE GROGNARD

Le Grognard, une nouvelle revue en ligne qui revendique comme ancêtre Le Mercure de France, La Plume ou la Revue Blanche, la barre est placée très haut.

A vous de juger, http://perso.orange.fr/legrognard/

On trouvera dans ce premier numéro des textes inédits ainsi que quelques rééditions comme La Foule de Frantz Jourdain. Une bonne occasion pour parler un peu de l'auteur du formidable Atelier Chantorel : mœurs d'artistes, un roman en partie autobiographique où l'auteur nous fait découvrir au fil de sa formation d'architecte, la sclérose, les méthodes archaïques, le peu de cas fait de la nouveauté et de l'originalité dans les institutions et notamment à L'Ecole des Beaux-Arts... dans les années 1870.

Architecte d'entretien, Jourdain se vit confier la réalisation des grands magasins de La Samaritaine, son grand oeuvre. Critique d'art, ses articles seront recueillis dans des volumes comme De Choses et d'autres ou Les Décorés et ceux qui ne le sont pas, il y disserte sur ses amis, Edmond de Goncourt, dont il fréquenta le Grenier, Camille Saint-saens, Séverine, les peintres impressionnistes, mais aussi, l'art de la rue, la décoration, l'indépendance en art, sujets qui furent au centre de toute sa vie. En 1898, Le Gage, une comédie en 1 acte est jouée au Théâtre de l'Oeuvre, Jourdain a dédié cette pièce à Jules Vallès, qui fut son précepteur. Frantz Jourdain fut le fondateur du Salon d'Automne, ou plus justement il fut appelé par Yvanhoé Rambosson à la direction de ce salon, où son entregent, sa pugnacité, son goût, firent merveille et permirent à ce Salon de se développer.

Frantz Jourdain est le père de l'artiste et critique d'art, Francis Jourdain, dont il y a tant à dire que je reporte cette exploration à un autre jour.







mardi 20 mars 2007

ALFRED JARRY Premières publications



Le Gagnant est ... Alfred JARRY !


GUIGNOL

par Alfred JARRY

Alfred Jarry arrive à Paris en 1891, en 1893 il adresse à L'Echo de Paris littéraire illustré, que dirigent Catulle Mendès et Marcel Schwob, ce Guignol, le journal organise un concours mensuel de poèsies et de prose, Jarry partagera le prix de prose de mars avec Eugène Cortezzani auteur de « Sympathie » (Le doigt de Dieu), le choix du texte de Jarry est sans doute du à Marcel Schwob futur dédicataire d'Ubu Roi.


Voici donc la première page de ce numéro du Dimanche 28 avril 1892, 3e année, N° 64 où fut publié « Guignol », qui figurera dans « Les Minutes de sable mémorial ». Il suffit de cliquer sur les images pour les agrandir et découvrir la science Pataphysique d'Ubu, notons que c'est ici pour la première fois qu'apparait le terme de Pataphysique.



Les Lauriers d'Alfred (suite)

L'ECHO DE PARIS

Dimanche 19 mars 1893


Châsse claire où s'endort

par Alfred Jarry

Jarry ne se contente pas du Prix de Prose, il concourt aussi pour le Prix de Poésie, qu'il remporte avec la première partie d'un poème qui figurera sous le titre de « La Régularité de la châsse » dans « Les Minutes de sable mémorial ». Il partagera ce prix avec Jacques Crévelier pour « Ydille Nocturne ».



Jarry ... Lauréat (one more time)

L'ECHO DE PARIS

Dimanche 25 juin 1893



Lieds Funèbres

par Alfred Jarry

En 1893 Jarry écrit « Lieds Funèbres » qui figureront dans son premier livre, « Les minutes de sable mémorial » volume qui paraîtra en octobre 1894 aux Editions du Mercure de France. Hubert Juin a écrit : "L'essentiel, c'est qu'au même moment, alors que paraît « Guignol », Jarry travaille à un ouvrage d'une pure orthodoxie symboliste ; « Les minutes de sable mémorial »." mais il omet de dire que comme pour « Guignol », Jarry enverra à L'Echo de Paris ces « Lieds funêbres » avec lesquels il gagnera le Prix de Prose, prix qu'il partagera, une fois de plus, avec Edouard Julia pour « Les Quilles » et « Ayez pitié » par Georges Didier, et qui seront publiés dans le n° 73 du dimanche 25 juin 1893.


Jarry sur Livrenblog : Alfred Jarry : Premières publications. L'Almanach du Père Ubu par Martine Ubu Roi par Martine et Papyrus. Le Surmâle d'Alfred Jarry par Martine et Papyrus. Le Père Ubu dans La Critique. Les Jours et les Nuits d'Alfred Jarry par Émile Straus. Le Surmâle d'Alfred Jarry par Martine et Papyrus.

Théâtre des Pantins sur Livrenblog : "Vive la France !" Le Théâtre des Pantins censuré Alfred Jarry et Le Théâtre des Pantins. Franc-Nohain et Claude Terrasse. Les Paralipomènes de Punch. E. Straus. A. Jarry.