Tout d'abord deux extraits de la chronique Les Livres de Théodor de Wyzewa dans la Revue Indépendante, le premier nous montre que nos marchands de papiers n'ont rien inventés, le second, que Wyzewa n'appréciait que modérement Francis Poictevin, et trouvait des qualités à J.-H. Rosny.
[...]Aujourd'hui l'usage est que toute comédienne qui, dans le siècle, a eu un amant quelque peu princier, rédige, seule ou avec l'aide d'une agence (1), sous le titre de Souvenirs, un inoffensif roman à la façon de Berquin, ou bien quelques séniles grivoiseries. [...]
(1) J'ai la certitude que les trois quart de la production littéraire contemporaine sont fabriqués par des agences.
Theodor de Wyzewa, Les Livres, Revue Indépendante, N° 8, mars 1887.[...] Et puis les descriptions que trace M. Rosny des divers quartiers populaires de Paris sont personnelles, bizarres, intenses et belles ; imprégnées d'un panthéisme mystique et luxurieux, à la façon de M. Zola, encombrées de mots sensationnels et précis, fabriqués à l'imitation de M. de Goncourt : et malgré ces imitations, telles pages de M. Rosny saisissent l'âme d'un charme singulier ; cela me fait songer à la prose de M. Poictevin, mais sincèrement écrite par un artiste tout ému des choses. Nous devons vraiment à M. Rosny l'ébauche d'un lyrisme nouveau. [...]
Theodor de Wyzewa, A propos du Bilatéral (Savine) de J.-H. Rosny. Les Livres, La Revue Indépendante, N° 7, mai 1887.
Médaillons
Julien LeclercqUn ... en trois lettres.
Mordille rageusement Barrès que ces rages vipérines réjouissent : rien de plus drôle que l'attaque impuissante d'un serpenteau mal endenté.
Adore Musset et Morice. « Ce sont deux puissants dieux. »
Excommunie, en style flasque, Leconte de Lisle, Renan, Taine, « les Sages » et quelques mécréants moins chenus, entre autre Pierre Quillard.
Lardé par ce poète à la prose aigûe, délicieusement, Leclercq l'Ermite cessa de prêcher la croisade « contre l'envahissement du mal épidémique » comme il dit en son patois ; il pansa ses blessures, devint élégiaque, se déclara rêveur sentimental et lâcha, dans un sanglot, cet aveu : « Je n'ai pas d'esprit. »
On s'en doutait.
Il se croit « ambitieux utile » et bafouille dans le vide : il travaille « à la victoire de ses idées » - le gros mot ! - et recueille des nasardes. Recommandons la modestie à ce pleurard aigri par la constipation ?WILLY
La Plume, 1892, 1er Août N° 80
Willy sur Livrenblog : Cyprien Godebski / Willy. Controverse autour de Wagner. Les Académisables : Willy. Une photo de Mina Schrader, esthéte et anarchiste. Willy, Lemice-Terrieux et le Yoghi. Romain Coolus présente quelques amis. Colette, Willy, Missy - Willy, Colette, Missy (bis). Pourquoi j’achète les livres dont personne ne veut ?. Le Chapeau de Willy par Georges Lecomte. Nos Musiciens par Willy et Brunelleschi. Nos Musiciens (suite) par Willy et Brunelleschi. Willy l'Ouvreuse & Lamoureux. Willy préface pour Solenière par Claudine. La Peur dans l'île. Catulle Mendès.
Bonnes adresses :
- Visitez Honfleurs et quelques lieux Allaisiens, sur le site de L'Association des Amis d'Alphonse Allais et de l'Académie, illustrés par des nouvelles d'Alphi, et notamment un article du Chat Noir sur Sapeck qui complétera notre billet sur "l'illustre" illustrateur et fumiste, ici.
- Sarah Bernhardt, Auguste Migette, Yvette Guilbert ou Offenbach et beaucoup d'autres surprises sur le blog de d'Olivier Goetz.
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