Collection de la revue Le Réveil, recueil mensuel de littérature et d'art. Gand, 1892 - 1896. 2e année, n° 1 (janvier 1892) - 3e année, n° 12 (décembre 1893) ; 4e année, n° 1 (janvier 1894) - 6e année, n° 35/36 (novembre/décembre 1896). Fait suite à Essais / publiés par le Cercle littéraire français 1re année, n° 1 (janvier 1891)-n° 12 (décembre 1891).
Exemplaire réservé à Georges Garnir (1868-1939), écrivain belge et militant Wallon. En 1884 il rencontre Fernand Séverin dont il est le condisciple à l'Athénée royal de Bruxelles, l'année suivante les deux amis s'inscrivent à l'Université Libre de Bruxelles, ils entrent alors en contact avec Albert Mockel et L'Elan Littéraire. C'est sous le pseudonyme de Georges Girran que Garnir collabora à L'Elan Littéraire (Liège Février 1885 – Mai 1886. Collaborations : Si tu savais ! Le Temps des Chévrefeuilles. 1886), revue qui sous la direction d'Albert Mockel deviendra La Wallonie, Georges y donnera notamment des poèmes en prose (Poème en prose, Ballade en prose), et une nouvelle, Luc Robert (La Wallonie, 15 janvier 1887, p. 38-44 ; 15 février 1887, p. 84-88 ; 15 mars 1887, p. 109-120). Garnir sera, Letournant, dans le roman à clefs d'Albert Mockel, Les Fumistes wallons. A partir de 1888 il signe ses ouvrages George Garnir. Revuiste et journaliste, il est l'auteur de romans comme Les Charneux (Moeurs Wallonnes), La Ferme aux grives, des romans de moeurs bruxelloises comme A la Boule plate et le Conservateur de la tour noire et la trilogie Gardedieu (Tartarin est dans nos murs ! Le Commandant Gardedieu. Le Crépuscule de Gardedieu,) pour laquelle il imagine Tartarin rencontrant un Montois digne de lui. Elu membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises le 13 mars 1926.
Voir : Une amitié littéraire : Albert Mockel et George Garnir par Paul Delsemme.
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