mardi 27 juillet 2010

Laurent Tailhade. Portrait du Prochain Siècle.



Sous le pseudonyme de Dom Junipérien, Laurent Tailhade, dans le Mercure de France, N° 47, Tome IX, novembre 1893, donne un compte-rendu de l'Exposition des Portraits du Prochain Siècle. Après avoir publié l'article de Paul-Armand Hirsch et celui de Paul-Napoléon Roinard sur cette même exposition, il m'a parut intéressant de les faire suivre par ce :

Simple Guide-Âne

à l'usage des apédeutes qui désirent examiner

avec fruit l'exposition des

Portraits du Prochain Siècle


A Robert Scheffer.

40. Et là en droit, en mi la vert bruière
Monstré me furent li esprit de grand non,
Et les veoir me fist moult l'ame fiere.

...49. Ne puis retraite de tous plenierement ;
Tant mes lons themes me presse et atarie,
Que mainte fois au dire a manquement.

L'Enfer, chant IV.

Rue Le Peletier, n° 47, chez M. le Barc de Boutteville, amphytrion habituel des luministes, pointillistes et autres artificiers. De nombreux services d'omnibus, restaurants, brandevibiers et manezingues circumvallent cet endroit, dont la porte s'ouvre moyennant une rétribution de cinquante centimes, plus modeste, à coup sûr, que le chevalier Maurice du Plessys, vicomte de Flandre. Les carreaux de la boutique, embrumés de blanc d'Espagne, manifestent, dès le trottoir, qu'il s'effectue là-dedans quelque chose d'insolite. On dirait le nuage moniteur d'apothéoses qui, dans tout ballet confortable, prélimine au divertissement. Toutefois, nous explorons un lieu moral et ce ne sont point des cuisses paradisiaques dont es regards sont enchantés, mais bien quelques proboscides littéraires avec un lot copieux de margoulettes artistiques.

L'excellent poète Roinard, promoteur de la réjouissance, imagina de grouper autour de son icône,

...Velut inter ignes
Luna minores,

les têtes de ses féaux, peintres et rimeurs. D'où l'exposition rue Le Peletier.

Un trait commun à la plupart des simulacres y manifestés, c'est le goût que font paraître leurs originaux pour le tabac à fumer. Les engins d'estaminets, chiffardes ou papelitos, blasonnent inéluctablement ces jeunes messieurs (dont certains passablement faisandés) comme un geste spécifique où leur dandysme est appendu. Le cigare humide, le juteux « rastaqouèro » de Pappamoréas, provigna, ce nous paraît, un nombre formidable de petits, combien autrement déchainés que leur auguste père. S'il en faut juger par l'amas de brûle-gueule représentés chez Boutteville, l'odeur seule du macouba, le parfum de l'herbe à la Reine embaume – telle une cassolette de vomitive dégoutation – le Parnasse des Arts futurs. Ce n'est point le daphné d'Apollo, ni, Çakya-Mouni, ton artichaut mystique, mais le Pétunia dont se couronnent tant d'aimables chefs promis à la notoriété.

Le constat d'une habitude si évidemment punaise n'est pas pour réjouir à demi les appréciateurs de notre belle voyoucratie littéraire, la plus joyeuse, la plus complète, la plus triomphante des voyoucraties, celle auprès de qui les garçons tripiers n'est que pagnotte, saint-Jean et bière de Mars.

Ajoutons qu'il peut sembler mirifique de rencontrer parmi les gens du vingtième siècle le peintre van Gogh, trépassé depuis longtemps déjà, monsieur de Goncourt, dont la putréfaction n'est un mystère pour quiconque, et le Marseillais Clovis Hugues, qui n'a jamais existé. Pourquoi pas Rameau tout de suite ou bien Jean Aicard, ce parangon des frères putatifs ?

Mais « le soleil même a des taches », comme dit Péponet, et nous aurions mauvaise grâce à ne pardonner point cette inadvertance des organisateurs. Du reste, l'antanagogue, alias dénigrement, s'accorde mal avec la sainte vertu de Charité dont la robe que nous portons est, si j'ose m'exprimer ainsi, le vivant oriflamme. Cela dit, passons à l'énumération, en excusant le manque de pointes, quolibets, anataclases, contre-petteries et jeux de mots familiers au sympathique Gauthier-Villars, cette gloire des lettres françaises qui inventa de rédiger en calembours Schumann, Beethoven et Delacroix.

Monsieur Alphonse Germain, peintre ordinaire d'Henri Mazel et, comme chacun sait, auteur de Pour le Beau, avec une luxuriance qu'il convient de gratuler et ce bon vouloir que ne rebute aucune improvisation (on a, pour vingt-cinq francs, un portrait semblable), interprête, oh ! Psychiquement, MM. Henri Mazel, Boylesve, Declareuil et Rambosson de l'Ermitage, Deschamps de la Plume, et Georges Fourest de Limoges.

Henri Mazel, tourné vers La Fin des Dieux (en allemand Goetterdoemmerung), tantôt accommode en ronflante prose la musique de Wagner, tantôt, sur le mode grandiloque, unit à Flaubert Chateaubriand ; à moins qu'il ne façonne quelques chantournées figurines de « Vieux Saxe » et pousse dans le dernier galant le précieux de son rococo. Un peu vague, son portrait : j'y cherche en vain le méridional enthousiaste, l'infatigable écrivain et le directeur de revue qui sait mieux que personne fabriquer un « article à la Blackwood ». Joseph Declareuil rêve au Pélerinage de Shoudi (encore un passionate pilgrim), et moissonne de furtives tubéreuses au jardin clair de ses Prestiges. Dechamps complote un « numéro exceptionnel » de la Plume à la gloire des Cornichons Bornibus et de sa Moutarde ; le jeune Ivanhoé, à défaut des Saxonnes vierges aimées de son patron, suborne, en d'implacables vers, les Pucelles Castalides.

Quant à Fourest, ce compatriote laxatif de Pourceaugnac, le plus godiche mais universel plagiaire, une chemise de satinette versicolore (six francs 95 centimes, chez Boucicaut) le montre sous l'aspect d'un Lohengrin de Charenton. Ses nuits laborieuses autant que solitaires ont dilaté la pupille et noyé le regard. On sent, malgré tout, dans ce croquis, l'énergie du modèle qui travaille par secousses robustes, et prétend n'arriver qu'à la force du poignet.

Un buste de Jean Carrère, aussi nu qu'il est permis à un buste, intéressera les dames par la vigueur de ses tétons. Nous avions déjà, au Luxembourg, les mamelles de feu Banville, qui , jointe à la calvitie marmoréenne dudit, forment un lot raisonnable d'incongruités parnasiennes. Jean Carrère, magnifié par sa belle conduite aux obsèques de Nuger – ce Tolbiac des aspirants au notariat – rappelle en quelque façon le jeune Sophocle devant Salamine, et copule, non sans héroïsme, le glaive intellectuel aux espadons guerriers. Le plâtre de monsieur Descomps (un joli nom, ma foi !) dévoile sous un aspect triomphant le noble poète de Ce qui renaît toujours. A voir ses pectoraux et sa râblure vaste, Jean Carrère ne doit pas être en peine de renaitre abondamment. Sacré martyr, puis si largement déculotté, je doute qu'il trouve beaucoup de cruelles, pour ces témoignages d'une vertu que n'épuise aucun tournoi et qui ne redoute pas plus les édredons « a batalla d'amor, campo de pluma », que les gourdins, chinfreneaux, matraques, fustes, anguillades et autres arguments policiers, qu'embellit encore le souvenir d'Oscar.

Pourquoi M. de Feure s'adonne-t-il au préjugé minoratif du dessin ? Quelques linéaments indiquent dans ses toiles la vague intention de figurer des visages humains, ce qui s'accorde mal avec la simplicité qu'il ambitionne. Le portrait de M. Ribe-Roy en Vélasquez du thermo-cautère se peut cataloguer un beau morceau de confiserie : c'est le triomphe de la glace abricot-pistache, encore que cela fonde par endroits et suppure quelque peu. Je souffre des gants que ce tachiste attribue à Paul Adam et du nez qu'il prête à Gabriel Randon. Les jeunes littérateurs n'ont point dans la vie quotidienne un teint d'Apache, non plus que des vêtements d'arc-en-ciel. Quant à soi-même, Henri de feure se représente, comme il est dit de Moïse, encorné d'andouillers menaçants : « cornu ejus cornu rhinocerotis ». Il y a là un effort de modestie considérable. Ce n'est sans doute pas afin de donjuaniser que monsieur de Feure révèle aux gens cet estomirande profil. On voit mal sa tête sur un oreiller : je n'en conseillerais même aucunement la rencontre aux pucelles en gestation d'enfant.

René Ghil, crépu, adolescent et platinotypé, continue à vulgariser le crayon dont furent illustrés, en 1887, les Ecrits pour l'Art. En ce temps, Sully-Prudhomme s'intéressait au Traité du Verbe et prenait des fiacres pour d'icelui interroger l'auteur. Il n'est Suisse, nègre, Belge ou Limousin qui n'ait retenu l'Impromptu pour harpes et flûtes, dont le chant accompagnait l'estampe si judicieusement proposée à notre admiration. C'était une « orchestration évolutive » où clapotait l'alexandrin que voici, chargé de traduire en flamingant le spiccato des cordes arpégées :

« Tête que mes doigtés en tapotant appellent »

Fourest, connaisseur en doigtés, trouvait cela beau comme du Moréas.

Georges d'Esparbès flamboie en simarre cardinalice et menace du poing les visiteurs. Le Verbe grandiloque et l'œil azurescent, tel, voici bientôt quinze ans, il déclamait force poèmes bibliques dans les sous-sols de l'Avenir. (En ces jours – que lointains ! - le Grand Réformateur de la Chose Romane pissait encore sur les tapis et ne songeait même pas à faire sa première dent.) Esparbès semble, depuis, avoir laissé Moïse pour Buonaparte. Mais je me plais à croire qu'il vaticine toujours en des buccins écarlates et par des cuivres redondants. Le vermillon rougeoie naturellement autour de lui comme un drapeau de magnificence. Voilà, si je l'ose dire, un travestissement indiqué pour l'académicien-malgache Viau-Roti. Chacun sait, en effet, combien l'ami de mon frère Yves s'affuble volontiers d'oripeaux aphrodisiaques, nonobstant les genoux cagneux et l'épaule biscornue dont Nature le gratifia. La pourpre d'Esparbès lui fournirait, au prochain veglione de la comtesse Diane, une de ces entrées auxquelles sont toujours sensibles les maîtresses de maison, et qui plongent dans l'extase sa bonne petite camarade, le chaloupier Léo Témès.

M. Rodenbach, par Raffaëlli, témoigne d'une exquise, véritable et consolante distinction. Quand le Brabançon a des manières, l'ombre d'Orsay pâlit et le spectre de Brummel soupire. Viceversement, quand le muflisme prend sur lui, rien n'est si malotru qu'un monsieur belge – Charles Frémine excepté. Voyez plutôt Jean Casier, surnommé par ses correspondants le Cornichon Eucharistique ! Pourquoi M. Raffaëlli n'-t-il pas augmenté son envoi d'une pochade – si légère fût-elle ! - d'après notre ami Ajalbert, le grand Concacateur ?

Jules Bois, par Heidebrinck. Ce crayon paraîtra, je le crains, un peu trop simplet aux admirateurs de M. Jules Bois. Laquelle choisir, en effet, dans les contradictoires hypostases du brillant écrivain ? Est-ce le Mage fils de Dieu ? Est-ce l'interviewer des rousses-cagnes profitables au Courrier Français ? Est-ce l'ami des grands de la terre, pour qui le plus jocrisse des La Rochefoucauld ouvre la bourse clef du « Coeur » ?

Van Gogh, par lui-même, d'une couleur joyeuse et d'une belle intensité. Ce malheureux garçon, qui ne manquait d'ailleurs ni de talent ni d'intelligence, étant mort presque au début de sa carrière, les nécrophores de l'enthousiasme s'employèrent à gonfler son mérite, comme il advient toujours en pareil cas. Me préservent les Grâces de moquer cette dévotion posthume ! Toutefois, n'estimez-vous point que, s'ils n'avaient quitté le terrestre vallon, Jules Laforgue, van Gogh et tant d'autres eussent rencontré de si faciles admirateurs ?

M. Alexandre Séon, qui taille dans le plus pur saindoux et coule en beurre fondu l'Oeuvre péladane, expose un tout petit Sâr coiffé en balai à pot de chambre, juste le nécessaire pour qu'on n'omette pas de citer Joséphin, le pétomane du Mont-Salvat, Joséphin « le Reine Thor » qui ne récuse, parmi les rites de la Sainte-Cène, que le lavement des pieds.

Rachilde, par Guiguet, aussi charmante qu'elle même, avec son sourire fleuri de malice et de grâce, avec ses longues aupières tombant comme une aile d'oiseau. Et quelle spirituelle façond'être jolie dans ce vague sourire à la Joconde qui captive et qui retient ! Du même Guiguet, Julien Leclercq, majestueux sous une redingote moderne et des cheveux babyloniens ; Camille Mauclair près de Lugné-Poë, son associé de l'Oeuvre ; Gauguin par lui-même ; Zuloaga le fils en « première épée » ; Marc Legrand, vigoureusement crayonné par son jeune frère. Paul Masson, qui me qualifie de « venimeux talapoin », s'est fait peindre en juge, estimant, non sans raison, qu'un tel habit congrue à la bouffonnerie. Paul Masson est gai, tout à fait gai, gai comme François d'Assise en qui M. Huysmans rebuffe cette humeur.

Dans les gemmes d'un vitrail signé Toché, Laurent Tailhade, vêtu d'ornements épiscopaux, foule aux pieds le Mufle dracontisome et courbe cet affreux ennemi sous l'étole vengeresse

« Dont par le col prend li mauffez. »

Est-il caprimulge, andriaque, serpent de mer, plus visqueux, horrifique et mal odorant que l'épouvantable philistin ? Et ne sied-il pas d'octroyer quelque louange à qui le matagrabolise persévérément ?

M. Filiger, enlumineur habituel de Gourmont, établit sa pureté dans un médaillon du peintre Emile Bernard que son propre phantasme concomite, éjaculé sur champ d'or. Paul Alexis, lui-même, n'hésiterait pas un instant à déclarer cette peinture sanctimoniale comme le tonnerre de Dieu. M. Filiger accommode ses fonds à la sépîa, ses premiers plan au jus de chique, et demande au pain d'épice la note dominante de ses chairs. L'ensemble est d'une gentillesse médiocre, chaste d'ailleurs comme le rognon de sainte Hildegarde : cacatum non pictum. C'est deux ouvrages, triomphe de la terre d'ombre et du néocatholicisme, édifient l'entendement, morigènent comme il sied les muqueuses pécheresses. « Mais – dit un fakir à Bababouk – vous plantez-vous quelquefois des clous dans le cul ? » J'imagine que, pour voir comme il fait, M. Filiger recourt assidûment à cette pratique pieuse, très favorable pour l'intelligence des poètes liturgiques dont on nous a si fort jugulés depuis quelques mois.

Le Roinard d'Anquetin repose de ces lugubres horreurs. C'est un morceau bien peint, dans une gamme un peu sombre, avec une préoccupation évidente des maîtres espagnols, plus près toutefois de Théodule Ribot que de José Ribera. Le tort le plus grave d'Anquetin, c'est d'avoir si peu donné l'impression du poète véritable qu'est l'auteur de Nos Plaies. Ce bourgeois mélancolique et fatigué ne manque certe pas d'allure : mais où donc est le violent artiste, le révolté dont les odes saignent et crient d'une si furieuse douleur ! Son couvre-chef à bords plats, l'estimez-vous donc une auréole ? Et pensez-vous que le geste des Prêtres magnifiques voués au culte du Beau se doive jamais travestir d'inélégance et de lourdeur ?

Auguste de Niederhausern n'a pas commis cette lourde faute. Son buste de Verlaine – joyau de l'exposition Boutteville – manifeste le caractère surhumain d'un visage estampé au signe de la Muse. Pour emprunter un dire à Stuart Merrill, « Le bustes de notre glorieux Maître plane et s 'élève au-dessus des gens qui l'environnent de toute la hauteur du modèle et du très précieux artiste qui le sculpta ». Les nouveaux poètes auront dans Niederhausern leur David d'Angers.

Tandis que l'heure canonique de Vêpres nous arrachait à la contemplation de tant d'illustres faces, un homme-sandwich insinua dans notre besace l'opuscule que voici. Tout porte à croire qu'il émane de M. Fourest, le digitigrade bien connu.


Ballade consolative

Pour celui qui n'y figurait pas


On ne lit guère au Parc Saint-Maur
L'Oeuvre Sidoine Apollinaire,
Ni Fulgence, ni Raban Maur.
Mais, loin du muf' stellionaire,
Moi qui reviens de Saint-Lunaire
Aux fins d'être un peu diverti,
Parmi les auteurs qu'on vénère,
Je veux voir la trogne à Loti.

La jambe faite en cyclamor,
Peint d'un rouge extraordinaire,
Et fameux chez les gars d'Armor
Loti, mignon quadragénaire,
A des brosseurs qu'il rémunère
Et des gabiers d'O'Taïti.
Yann Nibor fourbit son tonnerre
Je veux voir la trogne à Loti.

A Sinaïa comme à Windsor,
Des rois il est le partenaire ;
Bourget n'a pas un tel essor ;
Jean Aicard, esprit congénère,
Chasse les mouches de son aires
Par l'odeur dont il fut Loti.
Ainsi qu'un astre sub-lunaire
Je veux voir la trogne à Loti.


Envoi

Princes d'un lourd dictionnaire,
Les vieilles gens du quai Conti
Célébreront son millénaire :
Je veux voir la trogne à Loti.

Dom Junipérien.

Le 27 septembre 1893.

Dans Livrenblog : Exposition des Portraits du prochain siècle par Paul-Armand Hirsch dans l'Art Social.
Exposition des Portraits du prochain siècle par Paul-Napoléon Roinard dans la Revue Encyclopédique du 15 novembre 1893.

Portraits du prochain siècle, un blog cherchant a reconstituer l'accrochage de l'exposition.

Anne-Marie Bouchard : L'Art polémique du Panthéon : le cas de l'exposition des Portraits du prochain siècle (1893)

Voir la publication en ligne du volume Portraits du Prochain Siècles sur le site des Amateurs de Remy de Gourmont.

Laurent Tailhade dans Livrenblog : Laurent Tailhade par Alcide Guérin. Laurent Tailhade et La France. Préface de Laurent Tailhade à Quand les violons sont partis. Vers Posthumes. œuvres poétiques complètes d'Édouard Dubus. Librairie Léon Vanier, A. Messein Succr., 1905. Extrait de la préface à Adolphe Tabarant : Quelques visages de ce temps-ci. Cynthia 3000 réédite Au pays du mufle de Laurent Tailhade. J. Rameau, Le "Claudicator" de Laurent Tailhade. Oscar Méténier par Laurent Tailhade.



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