Pétrus Borel, fut directeur-gérant de Satan, à partir du N° 16 de la cinquième année, daté du dimanche 25 février 1844. L'information n'est pas nouvelle, mais elle mérite d'être complétée, pour tenter de comprendre ce que fut ce Satan, journal bi-hebdomadaire jusque là dirigé par Francisque Borel, frère de l'auteur de Champavert. Le 16 février 1843, paraissait le n° 14 de Satan, imprimé par Edouard Proux, il s'agit pourtant du premier numéro de ce journal qui prend la suite de Les Coulisses, petit journal des théâtres, de la littérature, de la bourse et des modes, qui parut durant quatre ans du n° 1 de décembre 1840 au n° 13 de février 1843.
A propos de Satan, Jules Claretie dans son Pétrus Borel le Lycanthrope : sa vie, ses écrits, sa correspondance (1), écrit : « Il fonda, moins pour vivre que pour passer sa bile sur les hommes et les choses, le Satan, un petit journal armé en guerre qui se fondit bientôt dans le Corsaire et devint le Corsaire-Satan, journal vif et mordant, aux crocs aigus, qui savait happer et faire la plaie large. »
Faut-il lire que dès son premier numéro Satan, fut le journal de Pétrus Borel ? Claretie n'en dit pas assez pour conclure. Une certitude pourtant, c'est dans les numéros 22, 24, 26, 28, 32 de 1844 que sous les initiales P. B. paraîtra un Salon (2), voilà pour les articles signés. Avant 1844 Pétrus Borel est à Asnières, a-t'il malgré tout participé au journal de son frère ? Quels sont les autres articles dus à Pétrus parmi les dizaines d'articles, nouvelles à la main, indiscrétions, critiques dramatiques, entrefilets vachards, et controverses pour la plus part non signés qui remplissent les colonnes de Satan ?
A propos de Satan, Jules Claretie dans son Pétrus Borel le Lycanthrope : sa vie, ses écrits, sa correspondance (1), écrit : « Il fonda, moins pour vivre que pour passer sa bile sur les hommes et les choses, le Satan, un petit journal armé en guerre qui se fondit bientôt dans le Corsaire et devint le Corsaire-Satan, journal vif et mordant, aux crocs aigus, qui savait happer et faire la plaie large. »
Faut-il lire que dès son premier numéro Satan, fut le journal de Pétrus Borel ? Claretie n'en dit pas assez pour conclure. Une certitude pourtant, c'est dans les numéros 22, 24, 26, 28, 32 de 1844 que sous les initiales P. B. paraîtra un Salon (2), voilà pour les articles signés. Avant 1844 Pétrus Borel est à Asnières, a-t'il malgré tout participé au journal de son frère ? Quels sont les autres articles dus à Pétrus parmi les dizaines d'articles, nouvelles à la main, indiscrétions, critiques dramatiques, entrefilets vachards, et controverses pour la plus part non signés qui remplissent les colonnes de Satan ?
Nous reproduisons la première page, du premier numéro où apparait le nom de Pétrus Borel en tant que directeur-gérant, on peut y lire un poème intitulé Contre la peine de mort.
(1) Pincebourde, 1865
(2) Signalé par Jean-Luc Steinmetz dans Pétrus Borel, un auteur provisoire. Presses Universitaires de Lille, Objet, 1986. L'auteur parle de nombreux articles donnés par Pétrus Borel.
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