lundi 30 juillet 2007

Albert Cozanet - Jean d'Udine. Les Rythmes et les couleurs



Tout commence en 1891, au Théâtre d’Art de Paul Fort, un soir de décembre. On y joue une adaptation du Cantique des Cantiques par Paul-Napoléon Roinard, cette représentation fera scandale. Roinard voulait faire de ce spectacle une tentative d’art total, s’adressant à tous les sens, il diffusa dans la salle des parfums, qui en se mélangeant provoquèrent des effluves épouvantables, déclenchant rires, sifflets, et bagarres. De cette représentation l’histoire littéraire ne retiendra que le scandale. Un scandale peut parfois « lancer » un auteur, Roinard ne profitera pas de celui-ci, et son nom, s’il apparaît encore de temps à autre c’est associé à celui d’Apollinaire, qui lui dédicacera Le Brasier, et avec qui il figure sur la couverture de La poésie symboliste, Trois entretiens sur les temps héroïques (Nos maîtres et nos morts par P.-N. Roinard, Les survivants par Victor-Emile Michelet, La phalange nouvelle par Guillaume Apollinaire), en 1909. Pourtant Roinard peut être considéré comme un vrai précurseur de l’art moderne. Il a dans son théâtre, Le Cantique des Cantiques et Les Miroirs (1), notamment, tenté de présenter un spectacle total, s’adressant à tous les sens.


Dans la présentation d’un article, paru dans le n° double, 17 & 18, Tome III, juin-juillet 1893 des Essais d’Art Libre, Roinard rend hommage à un homme : Albert Cozanet. On y apprend que ce sont les théories de Cozanet qui l’influencèrent pour « l’orchestration colorée du Cantique des Cantique ». Voyons tout d’abord, qu’elles sont ces théories et la présentation qu’en fait Roinard, avant de revenir à Albert Cozanet.


Du rythme dans les espaces colorés.

En ce temps où les théories de MM. Chevreul et Charles Henry ont motivé, nombreuses, les recherches et les discussions sur l'avantage - qui s'avérerait - de transporter en art et au théâtre les moyens de suggérer fournis par la connaissance des harmonies colorées, nous sommes heureux de pouvoir ici publier la préface d'un livre destiné à faire bruit dans les milieux savants et lettrés.
Cet article à pour but L'Etude synthétique sur la classification des mouvements générateurs des sensations esthétiques et constitue l'Avant-propos d'un Traité élémentaire de Symétrie chromatique, analyse, classification et harmonie géométrique des Sensations colorées.
Qu'il me soit permis, comme une due reconnaissance, d'ajouter que, naguére, et l'un des premiers, gagné aux idées de M. Cozanet, je basai, sur sa nouvelle théorie, l'orchestration colorée du Cantique des Cantiques représenté au feu Théâtre d'Art.

P.-N. Roinard

Lancés au commencement dans le temps et dans l'espace, et perçus sous forme de sensations par les organes de l'homme, les mouvements, asservis par lui à l'expression de sa pensée, se transformèrent bientôt en arts, sous le double empire d'une production méthodique et de l'inspiration.
La connaissance de ses mouvements et l'étude de leur emploi rationnel, telles sont, dans leur essence même, les sciences esthétiques.
Les sensations génératrices des sentiments esthétiques étant de cinq ordres, puisque cinq sens les éprouvent, les groupes d'arts sont au nombre de cinq.
Ici je ne m'attache qu'aux sensations de la vue, et je me spécialise même à une seule catégorie d'entre elles.
Les arts optiques, en effet, sont de deux espèces.
Les uns ne résident que dans la divisions du temps ; on les conçoit en dehors de toute couleur; ce sont : la sculpture, l'architecture et sa dérivée la chorégraphie.
Les autres demandent aux divisions des espaces colorés de s'ajouter aux divisions du temps; ce sont : le dessin, qui n'use que d'un seul des espaces colorés, ou que d'une seule combinaison de ces espaces, et la peinture, qui emploie tous les espaces colorés à la fois, et leurs combinaisons.
Je dis d'abord que les arts optiques, qui agissent en dehors de toute couleur, - l'architecture, la chorégraphie et la sculpture, - sont le résultat des sensations produites par des divisions du temps (divisions rythmiques pour les deux premiers, arythmiques pour le troisième). Quoique l'étude de ces arts sorte de mon plan actuel, je dois m'expliquer sur cette assertion, pour éliminer de mon étude l'un des deux éléments de toute science d'art, la division du temps.
Je prétends qu'au point de vue des arts optiques les division du temps constituent les lignes. Une ligne n'est en effet que le temps mis par un corps, mu d'un mouvement uniforme et régulier, à parcourir l'espace d'un point à un autre.
La psychologie physiologique, de son côté, nous apprend que l'oeil perçoit des surfaces colorées, et pas autres chose ; - des surfaces, divisions du temps, au sens que je viens de définir, - colorées, divisions des espaces colorés.
Laissant entièrement de côté les mouvements dans le temps, c'est à cette dernière catégorie de mouvements, les mouvements de l'espace coloré, que je veux consacrer le présent ouvrage. J'étudierai successivement l'origine de ces mouvements (analyse des couleurs), leurs rapports (classification des couleurs), et les lois de leurs enchaînement (harmonie des couleurs).
Les couleurs, ou mouvement de l'espace coloré, peuvent d'ailleurs être envisagées à deux points de vue tout différents.
Au point de vue scientifique, on peu étudier la nature des couleurs, leurs vibrations, leurs réactions physiques, leurs effets chimiques. Cette étude n'est pas ici mon but; d'autres, du reste, l'on faite avec une compétence indiscutable, et je suis particulièrement ignorant en pareille matière.
Je prétend, au contraire, m'attacher au second côté de la question, le côté purement esthétique, le seul qui doivent occuper l'artiste soucieux de guider par des lois précises ses inspirations et son goût.
A ce point de vue, c'est le rythme des mouvements dans les espaces colorés dont je dois approfondir les mystères.
Le rythme est en effet le grand régulateur des sciences d'art. Des sons variés et successifs, mais sans commune mesure permettant le calcul de leur valeur relative, ne constituent pas de la musique, mais du bruit. Des phrases intelligibles pourtant, faites de mots précis et de locutions grammaticales, mais sans périodes, sans cadence, sans mesure, peuvent être du français, du latin ou du volapuck, elles ne sont pas de la littérature. Il en va de même pour les couleurs. Des sensations colorées, combinées au hasard, juxtaposées et groupées sans méthode, sans un rythme permettant l'évaluation respective, produisent des bariolages plus ou moins intéressants, plus ou moins habilement exécutés pour la satisfaction de l'œil : on ne saurait les appeler un art chromatique.
Jusqu'ici, cette partie spéciale de l'étude des couleurs a été à peine effleurée. Les grands coloristes, comme les plus habiles ornementistes, n'ont été que des empiriques possédant un goût plus sûr, une imagination plus vive ou de meilleures recettes que les autres, mais incapables d'expliquer la raison de leurs procédés, incapables, par là-même, d'atteindre au précis et à l'absolu auxquels doit tendre toute science d'art.
Il en est de même des savants. Ils ont négligé l'étude d'une question qui ne les intéresse pas personnellement, les physiciens et les chimistes, - peut-être à tort -, ne voyant qu'une utilité toute platonique à savoir si le rose et le grenat s'unissent mieux au rouge qu'au vert, et laissant à l'expérience des artistes le soin de résoudre ces problèmes.
Quelques essais d'harmonie chromatique ont été faits pourtant, mais leurs auteurs ont tous échoué dans leurs recherches, butés à des erreurs systématiques ; les uns, par exemple, attribuent faussement aux nombres, comme Platon, une vertu intrinsèque et représentative; les autres, voulant assimiler trop complètement entre elles les sciences d'art, leurs tentatives de corrélation se transforment en souhaits de poètes, vagues et infructueux essais.
De telle sorte qu'à l'heure actuelle, il n'y a pas, je crois, un seul artiste, un seul savant qui puisse, si je lui présente un simple accord de trois couleurs, me répondre, à coup sur, et sans hésitation, quelles quatrièmes couleurs je puisse ou je dois joindre aux trois autres avec la certitude absolue d'obtenir un accord harmonieux. Le savant me calculera le nombre de vibrations de chacune des trois couleurs offertes, mais je ne sache pas qu'une opération mathématique lui permette d'en déduire le nombre de vibration, et, par là-même, la nuance de la quatrième couleur. Quand à l'artiste, il devra brosser force tons sur sa palette avant de répondre à ma question par un à peu près dont le plus ou moins d'exactitude ne dépendra que de son goût.
C'est la solution de ce problème que j'apporte au public dans mon traité élémentaire d'harmonie chromatique.
Comment m'y suis-je pris pour mesurer les divisions des espaces au point de vue optique, et pour pénétrer les secrets des rythmes chromatiques ?
La géométrie seule pouvait répondre à ce besoin.
C'est donc à la géométrie que j'ai recouru, dans cette théorie entreprise sur l'analyse, la classification et l'harmonie des couleurs. Représentative des rythmes exécutés par les mouvements dans l'étendue, la géométrie m'a guidé dans toutes mes investigations et m'a permis de calculer les rapports rythmiques des intervalles colorés et de les représenter graphiquement.
Certaine dans ses données, cette science m'a fourni les moyens d'établir les relations chromatiques d'une façon absolue. Indiscutable dans ses déductions, elle m'a permis d'en tirer, au point de vue des résultats constatés, des conséquences irréfutables. De telle sorte que les accords de couleurs ou les réactions, calculés suivant ses procédés, sont vrais, non seulement relativement, mais encore axiomatiquement, entraînant pour l'esprit une certitude aussi complète que les vérités géométriques sur lesquelles ils se basent. Il suffit pour cela que la corrélation adoptée comme point de départ soit admissible une fois pour toutes. Or, je n'ai admis dans mon travail le principe de la représentation graphique et de la synthèse géométrique des rapports de couleurs qu'en renversant les procédés d'analyses eux-même. Si l'une de deux opérations renfermait quelques points inexacts, ce dont je doute, l'autre reproduisant l'erreur en sens inverse, la compensation s'opère, et la synthèse, dès lors, reproduit avec une fidélité mathématique les relations naturelles des mouvements connus de nous dans l'étendue colorée.
La géométrie ne me procure pas seulement l'avantage de la certitude comme procédé d'analyse et de synthèse des rythmes lumineux, elle m'offre encore le mérite de la simplicité. Tous les rapports des sensations colorées se représentant par des figures très simples, leur calcul devient possible aux personnes même les moins versées dans les sciences exactes et pour les connaître et s'en servir il n'est besoin d'aucune étude spéciale.
La lecture attentive de mon traité suffira d'ailleurs à justifier la méthode adoptée pour mes recherches.
Quant aux résultats obtenus par ces procédés géométriques, j'ai confiance dans les applications artistiques et industrielles qui pourront en être faites pour en démontrer rapidement toute la portée et tout l’intérêt.

Albert Cozanet



Albert Cozanet est né à Landivisiau (Finistère) en 1870, il meurt en 1938 à Paris. Musicien et musicologue, il laisse de nombreux ouvrages sur la musique, deux romans, et des essais sur le rythme, l’étude des couleurs et leurs rapports avec les sons, sous son nom ou signé de son pseudonyme Jean d’Udine.
Le premier ouvrage que nous lui connaissons, une plaquette de 32 pages parue chez Fisbacher intitulée De la Corrélation des sons et des couleurs en art, paraît en 1897, soit quatre ans après son article dans les Essais d’Art Libre. Il ne s’agit donc pas du livre annoncé par Cozanet et Roinard, un « traité élémentaire d’harmonie chromatique », ou un « Traité élémentaire de Symétrie chromatique, analyse, classification et harmonie géométriques des Sensations colorées ». Pourtant ces théories existaient, puisque Roinard dit s’en être inspiré en 1891 soit deux ans avant la parution de l’article. Des recherches plus poussées dans les revues de l’époque pourront peut-être nous éclairer sur ce point. Ce n’est qu’en 1903 que paraît L'Orchestration des couleurs, analyse, classification et synthèse mathématiques des sensations colorées... signé Jean d’Udine, il semble bien que ce soit ce livre qu’annonce l’article ci-dessus.

Ce qui nous importe ici, ce ne sont pas tant les théories de Cozanet en elles-mêmes, (percer « le secret des rythmes chromatiques », le peu de cas fait du « goût » de l’artiste, le besoin de certitude mathématique dans l’art) mais plutôt l'influence de certains chercheurs, scientifiques ou non, sur les transformations subis par l’art de la fin du dix-neuvième siècle jusqu’à l’après Première guerre mondiale ; de l’impressionnisme à l’art abstrait.

Roinard dans sa présentation parle de Chevreul (1786-1889) et de Charles Henry (1859-1926), leur influence à tout deux fut grande sur le néo-impressionnisme, l'influence de Chevreul allant jusqu’à Robert Delaunay, qui se servira de l’ouvrage du chimiste, De la loi du contraste simultané des couleurs (1), pour étayer son Simultanéisme. De Charles Henry on connaît le Cercle chromatique (2), et le rapporteur esthétique, illustrés par Paul Signac.

Les travaux et l’influence de Jean d’Udine sont peut-être moins connus, mais furent plus étendus et toujours très proche des préoccupations des artistes, il s'intéressera non seulement aux couleurs, à leurs rythmes et à leur harmonie, mais aussi aux correspondances entre les couleurs et les sons, à la chorégraphie, à la musique bien sur et à… la gymnastique rythmique, dont il ouvrira un cours à Paris en 1909, cours que fréquentera Riciotto Canudo, l’écrivain et critique italien, directeur de la revue Montjoie ! Théoricien lui aussi, et futur grand critique cinématographique (3). En 1910 dans L’Art et le geste Udine défend la valeur esthétique d'une peinture purement "décorative", en accord avec l' "esprit synthétique" qu’impose l'époque ; un art "abstrait" capable de répondre à l'attente d'une nouvelle "humanité à laquelle ne suffit pas l’imitation direct des phénomènes naturels", il aura par ses différents travaux accompagné nombres d’artistes, dont l’un des tout premier fut Paul-Napoléon Roinard.

Si l’on admet l’influence de Cozanet – Udine sur les premiers cubistes et surtout le cubisme orphique, et sur les premiers peintres abstraits (4), il n’est pas anodin de rappeler que Roinard fréquentera la maison de Jacques Villon et que c’est là que fut lu pour la première fois La Légende rouge. Synthèse d'idée et de caractères révolutionnaires. Mélodrame en vers, suivi d'un débat sur le Nombre et la Rime et d'un Ballet-Limodrame : La Ronde des fleurs, Editions de la Maison des écrivains, 1921, ("La Légende Rouge, terminée cinq mois avant la guerre, fut lue pour la première fois chez les peintres et sculpteur Jacques Villon et Raymond Duchamp-Villon" (les frères de Marcel Duchamp) peut-on lire dans la préface), si nous ajoutons à cela son amitié avec Apollinaire, on pourra regretter que cette soirée de décembre 1891 au Théâtre d’Art, ne fut qu'une soirée de scandale. Paul-Napoléon Roinard méritait mieux que des sarcasmes.

(1) De la loi du contraste simultané des couleurs 1838, Pitois-Levrault
(2) Henry (Charles) : Cercle chromatique : présentant tous les compléments et toutes les harmonies de couleurs : avec une introduction sur la théorie générale du contraste, du rythme et de la mesure. 1888, C. Verdin, Paris.
(3) "Montjoie ! Organe de l'impérialisme artistique français. Gazette d'art Cérébriste dirigée par Canudo" : c'est ainsi que se présentait cette revue. Dans son "grenier" groupés autour de Canudo on pouvait voir Blaise Cendrars (c'est là que La Prose du Transsibérien, couleurs simultanées de Mme Sonia Delaunay, « Premier Livre simultané », fut présenté et lu pour la 1ère fois), Jacques Villon, André Salmon, Guillaume Apollinaire, Bakst, Erik Satie, Igor Strawinsky, Maurice Ravel, Marc Chagall, Valentine de Saint-Point, etc.
(4) Voir : Rousseau (Pascal) “Optofonías”, et Arnaldo (Javier) ”Cromatología del éxtasis” in Actas del Museo Thyssen - Bornemisza, N º 2 “El mundo suena” El Modelo Musical de la Pintura Abstracta.


Tentative de bibliographie d’Albert Cozanet – Jean d’Udine

Cozanet, Albert : De la Corrélation des sons et des couleurs en art. Paris, Fischbacher, 1897, In-16, 32 p.

Udine, (Jean d') : Lettres paradoxales sur la musique Paris, Fischbacher, 1900, In-16, 121 p.

Udine, (Jean d') : L'Orchestration des couleurs, analyse, classification et synthèse mathématiques des sensations colorées... Paris, A. Joanin, 1903, In-8, 217 p., fig., pl. en noir et en coul.

Udine, (Jean d') : Paraphrases musicales sur les grands concerts du dimanche (Colonne et Lamoureux), 1900-1903 Paris, A. Joanin, 1903, In-16, 251 p.

Udine, (Jean d)' : Petites lettres pour la jeunesse sur le ″Jugend-Album″ de Schumann. Paris, A. Joanin, (1904), In-16, 91 p.

Udine, (Jean d)' : Le retour à Mozart. [S.l.], 1904 Paginé 41-45, In-8. Extr. des Arts de la vie, janvier 1904

Udine, (Jean d') : Les Caractères des musiciens, à la façon de Théophraste et de La Bruyère Paris, A. Joanin, 1905, In-8, 115 p.


Udine, (Jean d') : La Meule tourne, roman 1905, Paris : A. Joanin, 1905, In-16, 228 p.

Udine, (Jean d') : L'École des amateurs. Paris, Éditions du ″Courrier musical″, 1906 In-12, II-125 p.

Udine, (Jean d') : Albert Gluck, biographie critique... Gluck... Biographie critique... Paris, H. Laurens, [1906] 128 p., 12 fig., In-8

Udine, (Jean d') : La Belle musique. Entretiens pour les enfants, calligraphiés et ornés par l'auteur, illustrés par André Devambez. Paris, Devambez, 1908, In-4, 84 p., fig., pl. en coul., musique, couv. ill.

Udine, (Jean d') : L'Art et le geste. Paris, F. Alcan, 1910, In-8, XVIII-284 p., fig.

Udine, (Jean d') : La Coordination des mouvements et la culture de la volonté par la gymnastique rythmique de Jaques-Dalcroze. Paris, Institut général psychologique, 1911, In-8, 11 pp. Institut général psychologique. Section de psychologie artistique. Conférence donnée le 21 janvier 1911. - Extrait du ″Bulletin de l'Institut psychologique″, 1911, n° 2

Udine, (Jean d’) : Les rapports musicaux des unités d'espace et des unités de temps. Les naves et les pulses. [S. l.], 1912 Paginé 8 à 23 ; In-4, Extrait de la revue "S. I. M.", décembre 1912.

Udine, (Jean d') : Dans la grotte féérique, sept contes pour les grandes personnes. Illustrations décoratives de André Domin. Paris : G. Crès, 1918, Pet. in-4, X-183 p., fig., couv. ill.

Udine, (Jean d') : Qu'est-ce que la danse ?... Paris, H. Laurens, 1921, In-8, 199 p., fig., pl.

Udine, (Jean d') : Les Transmutations rythmiques… Paris, Heugel, 1922, In-4, 82 p., musique.

Udine, (Jean d') : Qu'est-ce que la musique ?... Paris, H. Laurens, 1925, In-8, 208 p., fig., pl.

Udine, (Jean d') : Traité complet de géométrie rythmique. Théorie et pratique permettant aux professeurs de gymnastique rythmique, de danse et de culture physique, aux chorégraphes, maîtres de ballet et metteurs en scène de théâtre et de music-hall d'appliquer, à toutes les formes de danse et de mouvement, les innombrables combinaisons décoratives dérivant des vérités géométriques... Paris, Heugel, 1926, In-4, VIII-320 p., fig., musique.

Udine, (Jean d') : Qu'est-ce que la peinture et les autres arts plastiques ?... Paris, H. Laurens, 1929, In-8, 204 p., fig., pl.

Udine (Jean d') : L'Art du lied et les mélodies de Massenet. Paris, Heugel, 1931, In-16, 34 p.

Udine, (Jean d') : Qu'est-ce que l'éloquence et la poésie Paris, H. Laurens, 1932, In-8, 207 p., fig., pl., couv. ill.

Udine, (Jean d') : Qu'est-ce que la beauté ?... Paris, H. Laurens, 1936, In-8, 188 p., fig., pl., couv. ill.

Udine, (Jean d') : Dissonance, roman musical. Paris, éditions du ″Courrier musical″, (s. d.), In-8, 111 p.


Albert Cozanet / Jean d'Udine dans Livrenblog : Jean d'Udine : L'Art et le geste 1910. Jean d'Udine vu par Pierre de Lanux.

Les Miroirs, Paul-Napoléon Roinard, Chercheur d'Impossible (1ère partie), (2e Partie), (3e Partie).

Charles Henry dans Livrenblog : Charles Henry Encyclopédiste. Gustave Kahn se souvient. Charles Henry, la Vérité sur le marquis de Sade.

Correspondances par Guillaume Janneau.


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