En 1895 Gaston de Pawlowski, avec ses amis Georges Bottini, etFernand Launay, fréquentait le Chat-Noir, le futur auteur du Voyage au pays de la quatrième dimension devait inévitablement y rencontrer Saint-Georges de Bouhélier et ses amis.
« Dès ses premiers ans, on avait pris pour habitude, dans certains cercles littéraires, de désigner Saint-Georges de Bouhélier par ce surnom qui n'avait rien d'ironique : Le Petit Bon Dieu. A l'âge où d'autres jouent encore aux billes ou tirent des sonnettes, le Petit Bon Dieu, auréolé de lumière, l'index levé dans une pose hiératique, prophétisait déjà, entouré de disciples attentifs, indifférents à la fumée des pipes et au bruit des soucoupes, au travers de la Galilée Montmartroise. Son caractère divin lui venait, à n'en point douter, de son infaillibilité.
D'autres discutaient longuement, se jetaient à corps perdu dans la bataille des idées; lui, émettait les versets de sa doctrine et nul ne répondait. Ce fut ainsi que parut la Revue Naturiste, dans laquelle on notifiait au peuple les décisions pontificales et les lois indiscutables révélées dans le buisson sacré du Mont des Martyrs. Sans le savoir et bien que le temps ait quelque peu atténué son intransigeance juvénile, Saint-Georges de Bouhélier s'est fait aujourd'hui, avec le même rigorisme prophétique, l'homme représentatif de l'esprit scientifique contemporain. »G. de Pawlowski
(cité d'après Andriès de Rosa : Saint-Georges de Bouhélier et le Naturisme, Messein, 1910)
Envois à la comédienne Caroline Eugénie Segond-Weber :
Envoi à Eugène Montfort :
Lettres à la comédienne Caroline Eugénie Segond-Weber :
Saint-Georges de Bouhélier et le Naturisme dans Livrenblog : Albert Fleury poète naturiste. Stuart Merrill et les Naturistes. Stuart-Merrill exécute Saint-Georges de Bouhélier. Albert Fleury Des Automne et des Soirs.
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