jeudi 27 janvier 2011

Henri Pagat : Le Baron Pangorju.



Sur Henri Pagat on peut lire dans le Dictionnaire National des Contemporains publié sous la direction de C. E. Curinier, Tome 1er, Office Général d'édition de librairie et d'imprimerie, page 55 :

Henri Pagat : Auteur dramatique et romancier, né le 11 janvier 1886, à Paris. Il fit ses études aux lycées de Vanves et Condorcet, suivit les cours de la Faculté de Droit et prit successivement les diplômes de licence et de doctorat. M. Henri Pagat a publié plusieurs romans d'observation gaie et de satire politique : la Bonne en Or (1882) ; Evangile d'Amour (1883) ; le Baron Pangorju (1884) ; Pangorju an pouvoir (1890) ; les Funérailles de l'argent (1897) ; le Jeu de l' Amour et du Suffrage Universel (1898). Il a donné des nouvelles à la Revue des Lettres et des Arts, au supplément du Petit Journal, au Figaro illustré.
Au théâtre, il a fait représenter : la Fermière, drame en 5 actes (en collaboration avec M. Armand d'Artois) (1889), et les Yeux, pièce en 5 actes (1898).
Sur Le Baron Pangorju, quelques lignes parurent dans les Lettres aux Châteaux (H. Le Soudier éditeur, 1888) :

Le livre de M. Henri Pagat, Le Baron Pangorju, est une excellente critique de cette fièvre du « paraître » qui s'est emparée de notre siècle et incite la bourgeoisie à faire à faire des dépenses au-dessus de ses moyens, à se revêtir de titres nobiliaires achetés à beaux deniers comptants. On fait rire de soi, on se ruine, et l'honneur des familles sombre dans la catastrophe finale et prévue.

Sur l'homme on retiendra ce souvenir de Léon Daudet dans Quand vivait mon Père, souvenirs inédits sur Alphonse Daudet (1940) :

"Il venait aussi à la maison un garçon de grand talent, Henri Pagat, ayant le sens du comique des infatués, des mêle-tout, des friseurs de leur moustache" (p. 197)
Henri Pagat : Le Baron Pangorju. Edinger, 1888, 12x19 cm, 372 pp., couverture et frontispice d'A. Willette.


Aucun commentaire: