Jean Paulhan / André Pieyre de Mandiargues,
Correspondance 1947 - 1968
« Je viens d'aller voir Alfonso Reyes, un écrivain qui, je crois, vous plairait beaucoup. De l'âge et de l'espèce d'Ungaretti (ou de Cingria), avec un air de vieux chinois » A.P.M. à J.P. 14 mai 1958
« J'avais été à la Vallée aux Loups il y a longtemps, pour y voir le pauvre Paraz [...]. La société de ses "Amis" me parait assez menaçante » A.P.M. à J.P. 27 novembre 1958
« Les Autorités sont inquiètes : personne ne vient voir l'exposition Dubuffet. L'on soupçonne (en haut lieu) un gardien coupable d'avoir dit à grande voix que "faire payer 500 fr. pour de telles horreurs, c'est du vol." » J.P. à A.P.M. 26 décembre 1960
« Pourquoi y a-t-il à l'ordinaire tant de radotage dans les romans érotiques ? (Bizarre, la valeur littéraire, en érotisme, de la répétition). » J.P. à A.P.M. 30 novembre 1951
Actualités, lectures, expositions, rencontres, travaux, voyages, amis communs, ennemis... la lecture de cette correspondance Mandiargues / Paulhan est recommandée à tous les amateurs d'histoire littéraire, comme aux lecteurs du Musée Noir et de Braque, le patron.
André Pieyre de Mandiargues, Jean Paulhan. Correspondance 1947 - 1968. Gallimard, Les Cahiers de la NRf, 2009, 448 p. Edition établie, annotée et préfacée par Eric Dussert et Iwona Tokarska-Castant.
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