jeudi 22 novembre 2007

MAX ELSKAMP par Francis de MIOMANDRE 1e partie

MAX ELSKAMP
Poète discret


Aujourd’hui, pas d’histoire littéraire pas de documents, oublions pour cette fois les détails biographiques, les dates, les batailles d’écoles, les couvertures illustrées, les éditions rares… place à la poésie et à la littérature.
Dans mes différentes exhumations d’articles ou de textes, donnés comme documents ou témoignages, il arrive bien souvent que la qualité des textes ne soient pas au rendez-vous et que les avis et opinions des auteurs ne correspondent pas tout à fait aux miens. Aujourd’hui j’ai la chance de donner un article d’une grande sensibilité, en osmose parfaite avec son sujet, il est d’un prosateur hors pair, moins critique et analyste, que lecteur et admirateur. Francis de Miomandre en artiste, nous fait partager sa passion pour Max Elskamp, un poète qui m’est cher, auteur d’une œuvre unique, musicale, moderne et archaïque, où non seulement, « Pas un vers n’y sent le remplissage », mais où l’extrême originalité se mêle à une érudite simplicité. Mes billets se réduisent ces derniers temps à un travail de copiste à la Bouvard et Pécuchet, afin de pouvoir souffler entre deux saisies, je donnerais donc cet article en deux parties, on en goûteras d'autant mieux la substantifique moelle.


La Mysticité et le Lyrisme chez MAX ELSKAMP

Par Francis de MIOMANDRE


1e partie

Depuis quelques années déjà je veux parler de Max Elskamp, et depuis de longues années j’hésite. Qui n’hésiterais à ma place ? Il s’agit du poète sans doute le plus rare et le plus subtil que nous possédions aujourd’hui : ceux qui le goûtent y mettent une sorte de passion et trouvent dans son œuvre, souvent feuilletée, avec chaque fois la surprise d’une perspective encore inconnue, - comme il arrive dans certains recueils de lieds, par exemple de Schumann, - de nouveaux motifs d’exaltation, d’une exaltation pour ainsi dire repliée et secrète. Mais précisément pour cela, il est de ceux du charme desquels on ne peut rien faire entendre, sinon à ceux, soigneusement élus, qui le lisent avec vous, par-dessus votre épaule : et le doigt frémissant s’arrête sur tel mot, tel strophe chargés de sens. Comment en écrire ? comment soumettre ce doux chanteur effarouché aux froides méthodes de l’analyse ?
Il n’a rien d’intellectuel, malgré sa délicate culture. Tout son art est intuition, toute sa vie intérieure ; il ne s’adresse qu’à notre être le plus intime. Comparable à Verlaine, avec lequel il présente de nombreuses analogies : intimisme, suggestions musicales, demi-teintes, brièvetés exquises, il est moins accessible, moins directement humain, moins large, mais il possède plus de profondeur et surtout d’acuité. En tout cas, il n’a ni l’éloquence facile, ni la technique trop apparente, ni la sensiblerie un peu vulgaire qui parfois gâtent le haut aristocratisme de Lélian et que l’on peut d’ailleurs considérer comme la rançon de sa robustesse. Il est populaire, mais jamais peuple. Et c’est, avant tout, un rêveur.
Tout ce que je vais dire de lui, je le voudrais sans ordre, sans rien qui sentît la rigueur et le poids d’une critique composée, sans aucun des pauvres artifices de dialectique qui prétendent à dégager, parmi le foisonnement et la complexité d’une œuvre vivante, cette fameuse ligne directrice, si chère aux pédants. Ce ne sont que sursauts, émotions, confidences, entrevisions, lueurs. Cela chuchote, entrecoupé de cris brefs et poignants. Il n’existe qu’une seule unité dans les livres de Max Elskamp, celle de son sentiment. Toutes les fois que cette force intérieure le fit sortir de son silence, il obéit, mais pour aussitôt se taire. C’est pourquoi son œuvre, si intense, est si courte. Pas un vers n’y sent le remplissage. On y compte aussi peu de chevilles de pensées que de chevilles de mots. Mais aussi l’on peut tout en conserver. Secouez l’arbre : il n’en tombe pas un fruit. Tous adhèrent encore aux branches dont la sève les fit naître et les remplit. La communication ne fut pas interrompue.

§


Il est essentiel de dire, dès l’abord, que Max Elskamp est né à Anvers et ne l’a point quitté, et qu’il y a trouvé les décors naturels de ses émotions et de ses pensées. Certes, on peut l’aimer complètement sans se soucier de cette particularité biographique, et de fait une grande partie de ses admirateurs ne l’ont jamais vu, lui ni sa ville. Il n’en n’est pas moins vrai que, s’ils se promenaient seulement une journée dans les vieux quartiers et sur les quais du port de cette cité étrange et multiple, ils se rendraient compte des raisons d’une foule de notations qui jusqu’alors n’avaient qu’un bizarre attrait mystérieux, ils assisteraient pour ainsi dire à l’éclosion d’une imagination, d’une sensibilité.
Non pas qu’il la décrive précisément, cette ville dont il ne parle que par allusions lointaines : une ville très port de mer… la ville de mes milles âmes… Mais lorsqu’on l’a vue, elle et ses vieilles églises enfumées d’encens et vivantes encore des séculaires ferveurs d’une race ardente et mystique, ses boutiques où l’on vend aux mariniers les bijoux pour les kermesses, les vêtements pour la tempête et les couteaux pour les bagarres, ses rues étroites et pleines de boue, ses tavernes violentes, la nostalgie affreuse de son Escaut – large comme la mer, verdâtre et sillonné de mouettes, - ses femmes lourdes et belles, et cette atmosphère de plaisir brutal et de mélancolie, de luxure et de mysticisme, et qu’on relit ensuite l’œuvre chère, elle se dépouille peut-être d’un certain charme qu’elle avait d’abstraction et d’incertitude, mais c’est pour s’éclairer de réalité et de vraisemblance, pour correspondre, comme à des racines, à des objet physiques, concrets, à de la vie.
Il en est un, entre tous, de ces spectacles, qui possède une importance essentielle pour qui s’intéresse à la formation d’âme du poète : c’est le calvaire de l’église Saint-Paul. Endroit extraordinaire, dont le burlesque est tellement terrible qu’on a vite fait de n’en discerner plus que l’horreur en effet. Imaginez, à ciel ouvert, un couloir en pente, aux deux cotés duquel sont figurées les stations du chemin de la croix. C’est sculpté par je ne sais quel sacristain en délire, avec un réalisme naïf et grotesque, à même une pierre devenue noirâtre comme une lave ; et cela s’adosse à la muraille même de l’église, végétation parasite absurdement poussée contre le flanc généreux de l’arbre gothique. A l’extrémité du couloir, le tombeau du Christ dans une grotte de fausses rocailles, surmontée d’un paradis confus chargé de figures allégoriques, où rêve un pélican. Et, au-dessous, un enfer enluminé de flammes rouges où se démènent des corps de damnés. A droite, du côté opposé au mur de l’église, un jardin de curé, rempli d’humbles fleurs et bordés de buis, semble posé là pour le plus affolant des contrastes. Le lieu a la couleur du bitume et du charbon. Il n’effare point pourtant la dévotion qui le hante. Tous les jours défilent là des théories de béguines et de vieilles femmes, cependant que, le vendredi
Saint, les prostituées d’Anvers, dans l’espoir superstitieux de se garder de tous les maléfices de l’amour, viennent frotter le bout de leurs seins contre la grille meurtrissante du tombeau de Jésus.
Toute son enfance, Max Elskamp, descendant d’une famille d’armateurs, célèbre là-bas, contemple de ses fenêtres ce paysage lugubre, auquel son imagination ardente et la lumière de l’hiver donnent un air de folie et d’irréalité. Ses oreilles sont remplies des échos des cloches, des bruits du vent venu de la mer souffler dans ce noir labyrinthe. Et ses rêves en sont hantés. Cependant, les navires de son grand-père rapportent des cargaisons d’objets extraordinaires : noix de coco sauvagement sculptées, écorces ouvragées, idoles, pierres précieuses, étoffes de féerie, tout cela embaumé d’une odeur magique et lointaine, puissamment évocateur des contrées australes d’où la tempête du hasard l’avait arraché.
Le jeune Max Elskamp s’accoutume de bonne heure à la solitude, vivant replié sur ses visions, en organisant son univers intérieur avec une telle force, une telle cohérence qu’il peut bientôt s’y promener en effet comme dans une ville, dans une ville à l’image de ce fragment de cité qu’il a sous les yeux et que remplit, contraste violent, l’image des pays de lumière évoqués par la pacotille tropicale.
Il dira couramment, naturellement :

Je n’ai plus de ville, elle est saoule
ou
J’ai triste d’une ville en bois

Et cela voudra signifier le découragement de son âme, seule dans le monde fermé de son rêve familier. On ne saurait se mouvoir plus à l’aise dans le symbole.
Enfin, je n’aurais garde d’omettre qu’il fit, adolescent, le voyage autour du monde. Pour lui, ce n’est pas un mot lorsqu’il dit : les Îles. Il les a vues. Le mirage de ces sites merveilleux ne s’est point effacé de son souvenir, et il le retrouve en quelque sorte dans cet Anvers, qui est l’aboutissement de toutes les routes maritimes du monde, où se coudoient toutes les races, et où il ne se passe point un jour sans que toutes les langues de l’univers y aient été parlées. Le plus distrait touriste ne saurait être insensible à cet afflux prodigieux : il semble qu’il reçoive sur le visage le déferlement compact d’une vague chargée de mille odeurs : d’épices, de fleurs, d’animaux, d’hommes jaunes ou noirs.


§


De tous ces éléments, fondus harmonieusement après une longue et douloureuse effervescence dans le creuset d’une imagination enfantine, est née cette poésie à la fois pénitente et voluptueuse, tendre et païenne, chaste et matérielle, cette poésie qui ne ressemble absolument à nulle autre, précise comme une enluminure, diffuse et évanouie comme une musique.
Qu’on ne s’attende pourtant pas à y trouver je ne sais quel frisson d’exotisme, de régionalisme, ou de piété rituelle. La préoccupation descriptive est aussi loin de la pensée de Max Elskamp que le souci dévot. Toute impression, toute image chez lui se dépouille d’abord de son appareil extérieur, de ce qu’elle a de commun et de conventionnel, où la reconnaîtrait la foule. Elle se décante, elle se raffine et je voudrais dire, si le mot ne prêtait à quelque fâcheuse ambiguïté, elle s’alambique. Lorsqu’elle a traversé toutes les couches du sable intérieur, elle sourd, purifiée, ne gardant plus rien de sa couleur ancienne mais je ne sais quelle imperceptible et immortelle odeur, qui en décèle l’origine.
Encore cette comparaison est-elle bien grossière. Il y a chez Max Elskamp une subtilité d’âme, une sorte de pudeur spirituelle de qualité tout à fait unique. Prudence native, un peu, de la bête sauvage, qui n’a point même à effacer ses foulées, les ayant tracées d’une griffe si légère. Il transpose, il raffine, il a toujours peur d’en trop dire, encore qu’il en die toujours assez. Et cette délicatesse, cet effleurement, vous les retrouverez – chose exceptionnelle – dans son écriture même. Tout ce qui précise avec une netteté de logique les rapports réciproques des termes de la phrase, il l’élude ; il supprime volontiers les verbes, énonçant directement, sans autre préambule, les substantifs qui, seuls et privés d’épithète, supportent tout le sens de l’image ; il laisse une grande indécision aux conjonctions, surtout aux prépositions qu’il emploie avec une gaucherie voulue d’un effet extrêmement sûr ; il ne s’encombre jamais d’incidentes. Sa phrase, parfois une simple apposition, indignerait un grammairien, comme ses comparaisons, réduites à un seul terme, déconcerteraient un rhéteur. Le même soucis, écrivain ou poète, de n’exprimer que l’essentiel lui fait tracer sur la page blanche les seuls traits vivants et allusifs. Le reste : liaisons, raccords, articulations, rejointements, est omis. Pas même omis : on y a point songé.


Or, les autres des bras en gestes
Et des baisers et des yeux ronds,
Les gens du dimanche qui vont
En voyage avec tant de gestes,
Bon voyage, les trains vont vite,
Aux carrousels des horizons
Sautent les arbres, les maisons,
Bon voyage, les trains vont vite.


Mais quelles délices aussi qu’une telle lecture ! C’est d’abord un certain étonnement que, hélas ! beaucoup ne dépassent point. Pour eux, Max Elskamp reste un poète exquis, mais puéril, s’amusant aux réussites hasardeuses d’une imagerie archaïque et reconstituant, avec une adresse toute érudite, le style du XVe siècle.
On ne peut se tromper de meilleure intention, mais plus essentiellement. Max Elskamp ne reconstitue rien. Il possède lui-même une âme un peu pareille à celle des poètes de ce temps, que Charles d’Orléans par exemple :


Dedans mon livre de pensée
J’ai trouvé escripvant mon cueur
La vraie histoire de douleur,
De lermes tout enluminée.


Ces vers, qui sont du seigneur de Blois, ne les dirait-on pas, sauf l’orthographe, de Max Elskamp lui-même ? A l’un comme à l’autre ils pourraient servir de devise. Aussi naturellement que s’il écrivait au quinzième, le trouvère du vingtième siècle fait vivre les abstractions, les allégories du sentiment :


J’ai descendu jusqu’à la Bonté
le fleuve de ma naïveté…

Mais si je continue cette strophe, et que je dise :


J’ai descendu jusqu’à la Bonté
le fleuve de ma naïveté
depuis mes dimanches morts en Flandre ;
à présent c’est fini de décembre,
et la belle terre est accomplie :
tous et moi vous saluons, Marie,
en la paix bonne d’un pays tendre…

Vous évaluerez la distance qui sépare les sensibilités de chaque époque, et aussi vous apprécierez la prodigieuse concentration réelle de cette langue qui, au premier abord, paraît lâche et familière, et abandonnée ainsi que dans une puérile chanson, le raccourci ingénieux des mots : c’est fini de décembre, la qualité si dense, si pure de l’expression : accomplie appliquée à la terre. Il suffit d’ouvrir les livres au hasard de l’épingle, pour trouver, autant qu’on veut, des exemples analogues.



§


On devine à quelle richesse de significations peut atteindre une œuvre ainsi conçue et exécutée avec cette conscience. Et d’abord sa valeur musicale. C’est par la musique, on peut le dire, que tous ceux qui sont venu à Max Elskamp en ont trouvé le chemin. Une surprise en effet nous attend, au premier contact. Nous sommes depuis si longtemps habitués en France à confondre prose et poésie, à demander à celle-ci, comme un support nécessaire à son émotion, une sorte d’armature discursive pareille à celle qu’il nous faut dans un syllogisme que, machinalement, nous la recherchons. Le poète qui, résolument, tranquillement, remonte aux sources directes su lyrisme et se dégage de cet appareil, nous étonne. Nous éprouvons quelque gène, encore augmentée ici du fait d’archaïsme, d’ellipses insolites, d’une absence absolue d’explications. Mais la musique est si douce, si pure, si persuasive qu’elle apaise pour ainsi dire l’irritation native de notre pédantisme, nous remet « en état de grâce ».
Lorsque nous entendons, par exemple, ceci :


J’ai triste d’une ville en bois,
- tourne, foire de ma rancœur,
mes chevaux de bois de malheur –
j’ai triste d’une ville en bois,
j’ai mal à mes sabots de bois.

J’ai triste d’être le perdu
D’une ombre et nue et mal en place
- mais dont mon cœur trop sait la place –
j’ai triste d’être le perdu
des places, et froid et tout nu.

J’ai triste de jours de patins
- sœur Anne, ne voyez-vous rien ? –
et de n’aimer en nulle femme ;
j’ai triste de jours de patins,
et de n’aimer en nulle femme.

J’ai triste de mon cœur en bois,
et j’ai très triste de mes pierres,
et des maisons où, dans du froid,
au dimanche des cœurs de bois,
les lampes mangent la lumière.

Et j’ai triste d’une eau-de-vie
qui fait rentrer tard les soldats,
au dimanche ivre d’eau-de-vie,
dans mes rues pleines de soldats,
j’ai triste de trop d’eau-de-vie…

Nous sommes si délicieusement circonvenus que nous voilà tout prêts à comprendre la tendresse, l’ingéniosité, le charme de cette berceuse, ou du moins, - car il ne s’agit pas ici de comprendre, - nous sommes à notre tour soumis à l’envoûtement de cette hallucination, subie par le poète : cette ville en bois, si étrange, avec ces places où l’on est perdu, cette angoisse « de n’aimer nulle femme », ces glaciales journées « de patins » et ces théories de soldats ivres dans l’après-midi du dimanche. Tout cela est si vivace, si direct que l’auteur ne discerne plus s’il le voit ou s’il le retrouve en soi-même. D’où la qualité profonde, le son authentique de ces mots : j’ai triste. Cette ville de carrousel, cette place solitaire, ces intérieurs sinistres, ces soldats misérables, c’est lui, lui qui s’est donné jusqu’à l’angoisse à ces misères, alors qu’un autre pour simplement les décrire les eût seulement contemplées.
C’est d’ailleurs à cause de cette sincérité, de cette générosité, de ce don total de soi que Max Elskamp a mis dans ses vers une si prenante musique. Car elle est sans aucun artifice vraiment que l’ardeur profonde su sentiment. Voyez : nul jeu d’allitérations, nul effet prosodique. Des strophes simples, en vers de huit ou de douze pieds, une rime pauvre, le plus profond insouci des hiatus, rien d’une prosodie officielle, finie blaireautée. Et s’il imite volontiers les répétitions monotones, les cadences sommaires de la chanson populaire, c’est bien sans arrière-pensée, seulement pour accentuer le côté puéril de ses monodies. Mais elle existe en dehors de toute intervention littéraire, cette musique de Max Elskamp. Et puisque aucune analyse n’arrive à toucher son secret, il faut admettre qu’elle vient de l’âme, uniquement de l’âme. Sa suavité déconcerte tant elle est égale, constante. Pas un mot qui accroche, qui soit inharmonique, même le plus abstrait, le plus étrange. Quelque chose d’angélique enveloppe onctueusement les phrases, revêt leur sens d’un rayonnement musical.
Que viendrait faire ici un artifice logique ? Nous « sentons » la poésie de Max Elskamp sans rien lui demander d’autre que cette spontanéité qui fait chacune de ses effusions si complète, si naturelle, si touchante.

Max Elskamp par Francis de Miomandre (2ème partie).

2 commentaires:

William Navarrete a dit…

Vous avez un BLOG fantastique. J'y suis tombé en cherchant sur Google la revue "Mediterranea", car je m'intéresse aux auteurs Cubains établis en France au XIX siècle et jusqu'en 1958 et j'ai vu tout ce que vous avez fait concernant Armand Godoy.
D'ailleurs Francis de Miomandre, grand hispaniste aussi, traducteur de nombre de romans écrits en espagnol dont ceux d'Orestes Ferrara, Lydia Cabrera, etc. Tous Cubains. Il va falloir que je fouille bien dans votre BLOG. Il y en a des trésors !
Je vous laisse mon propre BLOG avec quelques livres anciens. Mais, hélas, j'ai decidé de le faire en espagnol.
http://cubalpairo.blogspot.com/
1000 félicitations !!!
wnavarre75@wanadoo.fr

zeb a dit…

Merci pour tout. Miracle des mots clefs et des moteurs de recherches, qui permettent ces découvertes et échanges. Votre blog est tout à fait passionant (même si mon espagnol, n'égale pas, et de loin, votre français).